Les finalistes aux Prix des libraires 2021 confirment que l’année dernière a été particulièrement relevée en littérature québécoise. Et n’en déplaise à ceux qui trouvent qu’on se répète, les femmes occupent encore une fois, et avec raison, le haut du pavé.

Dans la catégorie des roman/nouvelle/récit, les libraires ont retenu les livres de Marie-Claire Blais, Petites cendres ou la capture (Boréal), Caroline Dawson, Là où je me terre (Remue-ménage), Paul Kawczak, Ténèbre (La Peuplade), Claire Legendre,
Bermudes (Leméac) et Catherine Leroux, L’avenir (Alto).

Le comité de sélection a retenu les quatre recueils suivants en poésie: Sestrales d’Andréanne Frenette-Vallières, Le temps qu’il fait de Christian Girard (L’Oie de Cravan), La femme cent couleurs de Lorrie Jean-Louis (Mémoire d’encrier) et Pendant que Perceval tombait de Tania Langlais (Les herbes rouges).

Du côté des essais, les quatre finalistes sont: Daphné B., Maquillée (Marchand de feuilles), Alain Deneault, Bande de colons – Une mauvaise conscience de classe (Lux), Valérie Lefebvre-Faucher, Procès verbal (Écosociété) et Maïka Sondarjee, Perdre le Sud – Décoloniser la solidarité internationale (Écosociété).

Enfin, les cinq finalistes dans la catégorie hors-Québec sont: Bernardine Evaristo pour Fille, femme, autre (Globe), Lola Lafon, Chavirer (Actes Sud), Hervé Le Tellier, Anomalie (Gallimard), Rebecca Lighieri, Il est des hommes qui se perdront toujours (P.O.L.) et Tiffany McDaniel, Betty, Gallmeister).

Pour faire écho à plusieurs voix dans le milieu littéraire, nous nous permettrons de réitérer qu’il serait grand temps que les libraires modifient leurs règlements afin de reconnaître la qualité des essais et des recueils de poésie au Québec en sélectionnant également cinq finalistes dans ces catégories.

À moins que l’on ne veuille perpétuer la perception qu’il s’agit là de genres mineurs ou, somme toute, moins importants que les romans hors-Québec qui ont droit au chapitre.