Il est de ces voix qui ne ressemblent à aucune autre. David Clerson possède un style qui le place dans une classe à part dans la littérature québécoise. Mon fils ne revint que sept jours confirme ce regard unique, d’une grande originalité. Une rareté à célébrer lors de chaque nouvelle publication.

Le premier roman de Mattia Scarpulla ne s’éloigne pas de sa démarche poétique. Il y est question de migrations réelles, d’imagination fantasmagorique, voire hallucinée. Le personnage principal valse entre une tragédie grecque et un univers qui se suffit à lui-même. Le lecteur erre aussi en se laissant porter par la prose délectable de cette voix singulière dans notre littérature. Entrevue.