
Le 24e Festival de la poésie de Montréal est en cours jusqu’au 4 juin. La fête des mots se déroule à plusieurs endroits cette année en faisant valoir une affiche des plus diversifiées en genres, langues et nationalités.
Le 24e Festival de la poésie de Montréal est en cours jusqu’au 4 juin. La fête des mots se déroule à plusieurs endroits cette année en faisant valoir une affiche des plus diversifiées en genres, langues et nationalités.
La carrière de Renée Dupuis est ponctuée de nombreuses réalisations et de belles distinctions. Forte de la Médaille du Barreau du Québec, nommée sénatrice indépendante au Sénat du Canada, elle a présidé la Commission des revendications des Indiens de 2003 à 2009 et fut ensuite nommée témoin honoraire par la Commission de vérité et réconciliation du Canada en avril 2013. Elle est donc la personne toute désignée pour faire un retour approfondi sur la situation des Autochtones au Canada.
Normand Rajotte en est à son quatrième livre de photographies, cinq si on ajoute celui réalisé en collaboration avec Jean Lauzon. Son plus récent, Carcasse, ne s’est pas immédiatement présenté à lui comme tel. Le projet a commencé bien innocemment, quoique avec une teneur un rien dramatique.
Le 22e Festival du Jamais Lu présente jusqu’à demain soir 24 projets d’auteurs et d’autrices d’ici et d’ailleurs qui déambulent entre joie fébrile et lucidité de circonstance. Le spectacle d’ouverture ainsi que les lectures de Nicolas Gendron et de Bibish Marie Louise Mumbu ont certes démontré la pertinence de l’événement de cette année.
Jérôme Gosselin-Tapp, qui s’est déjà exprimé sur le sujet de la laïcité avec son collègue Michel Seymour dans La Nation pluraliste, s’attaque à la question des fondements interculturels, base du vivre-ensemble que s’est donnée comme cadre la province de Québec avec Refonder l’interculturalisme.
Adaptée de l’excellent roman de science-fiction de la Danoise Olga Ravn, la pièce Les employés, mise en scène par Cédric Delorme-Bouchard, n’avait été présentée qu’à quelques rares reprises (dont quatre fois seulement à Montréal il y a un an) jusqu’ici. En voici la version définitive dans une forme des plus originales.
Les livres de Nelly Desmarais, de Frédéric Dumont et d’Andréanne Frenette-Vallières sont les finalistes au Prix Émile-Nelligan pour l’année 2022.
Les étoiles peuvent naître partout, même dans les trous noirs, semble-t-il. Le nouveau recueil de Roxane Desjardins n’est pas un ciel étoilé en 2D, mais bien une image du cosmos en 3D. C’est un livre-somme où un poème en cache un autre et ainsi de suite. Le genre de livre, Trou noir, qu’on garde tout près parce qu’il n’a pas fini de nous livrer ses secrets.
Nous avons entre les mains un livre qui aurait bien pu paraître, sous cette forme, bien plus tôt. Le projet était bien en voie de réalisation du vivant de Claude Gauvreau et sa correspondance nous révèle qu’il espérait voir paraître cet ouvrage dans le sillage d’Étal Mixte, publié aux Éditions d’Orphée d’André Goulet, en 1971; les deux ouvrages initialement prévus pour 1969.
Il est de ces voix qui ne ressemblent à aucune autre. David Clerson possède un style qui le place dans une classe à part dans la littérature québécoise. Mon fils ne revint que sept jours confirme ce regard unique, d’une grande originalité. Une rareté à célébrer lors de chaque nouvelle publication.