Catherine Cormier-Larose, photos : Camille Gladu-Drouin

Le 24e Festival de la poésie de Montréal est en cours jusqu’au 4 juin. La fête des mots se déroule à plusieurs endroits cette année en faisant valoir une affiche des plus diversifiées en genres, langues et nationalités.

La carrière de Renée Dupuis est ponctuée de nombreuses réalisations et de belles distinctions. Forte de la Médaille du Barreau du Québec, nommée sénatrice indépendante au Sénat du Canada, elle a présidé la Commission des revendications des Indiens de 2003 à 2009 et fut ensuite nommée témoin honoraire par la Commission de vérité et réconciliation du Canada en avril 2013. Elle est donc la personne toute désignée pour faire un retour approfondi sur la situation des Autochtones au Canada.

Tiohtià:Ké : Cartographie de récits autochtones, photos: David Ospina

Le 22e Festival du Jamais Lu présente jusqu’à demain soir 24 projets d’auteurs et d’autrices d’ici et d’ailleurs qui déambulent entre joie fébrile et lucidité de circonstance. Le spectacle d’ouverture ainsi que les lectures de Nicolas Gendron et de Bibish Marie Louise Mumbu ont certes démontré la pertinence de l’événement de cette année.

Les étoiles peuvent naître partout, même dans les trous noirs, semble-t-il. Le nouveau recueil de Roxane Desjardins n’est pas un ciel étoilé en 2D, mais bien une image du cosmos en 3D. C’est un livre-somme où un poème en cache un autre et ainsi de suite. Le genre de livre, Trou noir, qu’on garde tout près parce qu’il n’a pas fini de nous livrer ses secrets.

Nous avons entre les mains un livre qui aurait bien pu paraître, sous cette forme, bien plus tôt. Le projet était bien en voie de réalisation du vivant de Claude Gauvreau et sa correspondance nous révèle qu’il espérait voir paraître cet ouvrage dans le sillage d’Étal Mixte, publié aux Éditions d’Orphée d’André Goulet, en 1971; les deux ouvrages initialement prévus pour 1969.