Mireille Gagné a attiré passablement d’attention lors de la parution, en 2020, de son premier roman Le Lièvre d’Amérique. Elle avait déjà à son actif, à ce moment-là, plusieurs recueils de poésie et de nouvelles. Mais ce dernier opus l’a, semble-t-il, révélé à un plus large public. Son second récit, Frappabord, devrait lui valoir autant de réactions positives.

Imaginons que la flore et la faune disparaissent bientôt de cette image sous le pic des développeurs… Imaginons que, derrière, se cachent des dirigeants avides. Imaginons que la lecture puisse en finir avec la pauvreté, les récessions, les bombes… Réalisons que chaque dose de poésie injecte un remède aidant à maintenir l’équilibre et à avancer malgré tout. La poésie rime avec toujours tous les jours. Pour moi. J’écris moi, sachant que je ne suis pas le seul. J’ai voulu étendre cette année le champ à des poètes et des maisons d’édition peu ou moins connu.es et qui ont su nous surprendre. Nous, oui, puisque nous sommes des milliers, des millions à rêver mieux grâce au verbe. Bonne année 2024!

Vincent Lambert est poète et essayiste. Il a publié L’âge de l’irréalité, sur les origines de la poésie québécoise, ouvrage qui semble bien être sa thèse de doctorat dont on sent quelques traces dans le présent livre. Il est aussi l’auteur des recueils Mirabilia et de La fin des temps pour un témoin oculaire. Rien que ces titres laissent entendre qu’une humeur sourde et inquiète doit bien l’habiter.

La carrière de Renée Dupuis est ponctuée de nombreuses réalisations et de belles distinctions. Forte de la Médaille du Barreau du Québec, nommée sénatrice indépendante au Sénat du Canada, elle a présidé la Commission des revendications des Indiens de 2003 à 2009 et fut ensuite nommée témoin honoraire par la Commission de vérité et réconciliation du Canada en avril 2013. Elle est donc la personne toute désignée pour faire un retour approfondi sur la situation des Autochtones au Canada.