
Le 24e Festival de la poésie de Montréal est en cours jusqu’au 4 juin. La fête des mots se déroule à plusieurs endroits cette année en faisant valoir une affiche des plus diversifiées en genres, langues et nationalités.
Le 24e Festival de la poésie de Montréal est en cours jusqu’au 4 juin. La fête des mots se déroule à plusieurs endroits cette année en faisant valoir une affiche des plus diversifiées en genres, langues et nationalités.
Le 22e Festival du Jamais Lu présente jusqu’à demain soir 24 projets d’auteurs et d’autrices d’ici et d’ailleurs qui déambulent entre joie fébrile et lucidité de circonstance. Le spectacle d’ouverture ainsi que les lectures de Nicolas Gendron et de Bibish Marie Louise Mumbu ont certes démontré la pertinence de l’événement de cette année.
Adaptée de l’excellent roman de science-fiction de la Danoise Olga Ravn, la pièce Les employés, mise en scène par Cédric Delorme-Bouchard, n’avait été présentée qu’à quelques rares reprises (dont quatre fois seulement à Montréal il y a un an) jusqu’ici. En voici la version définitive dans une forme des plus originales.
Après une première mondiale à Paris au Théâtre national de la Colline, la pièce Les filles du Saint-Laurent de Rébecca Déraspe, avec la collaboration d’Annick Lefebvre, est enfin présentée à Montréal. Cette fresque relie l’intime au territoire, le destin tragique de femmes disparues aux remous d’un cours d’eau indomptable. Avec poésie et humour.
Les livres de Nelly Desmarais, de Frédéric Dumont et d’Andréanne Frenette-Vallières sont les finalistes au Prix Émile-Nelligan pour l’année 2022.
Les étoiles peuvent naître partout, même dans les trous noirs, semble-t-il. Le nouveau recueil de Roxane Desjardins n’est pas un ciel étoilé en 2D, mais bien une image du cosmos en 3D. C’est un livre-somme où un poème en cache un autre et ainsi de suite. Le genre de livre, Trou noir, qu’on garde tout près parce qu’il n’a pas fini de nous livrer ses secrets.
Depuis le début de la pandémie, Brigitte Haentjens, comme la majorité de ses collègues d’ailleurs, n’avait pas entrepris un projet à grand déploiment comme Rome, offert bientôt à l’Usine C. Mais elle y songeait et y travaillait avec son complice Jean-Marc Dalpé depuis un bon moment. La crise leur aura au moins permis de prendre le temps de mettre en chantier la traduction, l’adaptation et l’idéation du spectacle de plus de sept heures des cinq pièces romaines de Shakespeare.
Rares sont les thrillers présentés dans nos théâtres. En voici un excellent au Prospero, Couper, du dramaturge australien Duncan J. Graham, traduit et interprété par la remarquable Véronique Pascal dans une mise en scène éclatante de Marc-André Thibault.
Le traitement de la nuit d’Evelyne de la Chenelière trace un chemin sinueux entre rêve et réalité. À la mise en scène et à la scénographie, le duo formé par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin y ajoute des couches d’interprétation qui font du spectacle un objet d’une grande théâtralité, maquillant habilement sous le rire plusieurs drames de notre époque.
Véronique Pascal a traduit et jouera dans Couper dès le 14 mars au Prospero. Il s’agit de la toute première fois qu’est présentée au Québec une pièce du réputé dramaturge australien Duncan J. Graham. Un texte qui mêle l’étrangeté à un sujet très concret, la peur que ressentent souvent les femmes quand elles marchent dans la rue.