
Seule en scène, Julie Vincent joue le tout pour le tout dans La chair de Julia. Toute sa vie narrée en 90 minutes sans grands moyens, mais avec beaucoup d’inventivité et de passion. Une leçon de théâtre impressionnante.
Seule en scène, Julie Vincent joue le tout pour le tout dans La chair de Julia. Toute sa vie narrée en 90 minutes sans grands moyens, mais avec beaucoup d’inventivité et de passion. Une leçon de théâtre impressionnante.
Une nouvelle direction artistique, première présence de plusieurs poètes, des lieux inédits… le 23e Festival de la poésie de Montréal revêt une nouvelle robe conçue avec un tissu qui a démontré ses qualités dans le passé. Un renouveau dans la continuité sou le thème « D’une poésie à l’autre » du 30 mai au 5 juin un peu partout en ville.
Présentée à Espace GO dans sa version définitive, la pièce Mythe de Mykalle Bielinski est un délice pour le coeur et l’âme. L’autrice-compositrice-metteuse en scène réunit quatre autres interprètes afin de célébrer l’esprit élevé à un niveau supérieur.
Julie Vincent propose son travail le plus personnel avec La chair de Julia, un solo présenté dans une salle méconnue du Plateau, le Théâtre de l’Esquisse. L’artiste au long cours oeuvre toujours sans filet et avec la même passion dans cette quête éclatée de l’intime.
La poète Emné Nasereddine remporte le Prix Émile-Nelligan pour son premier recueil, La danse du figuier, paru chez Mémoire d’encrier.
Fanny Britt, Alexia Bürger, Kathleen Fortin et Sophie Cadieux nous offrent une ode à l’amitié avec la pièce Toutes choses au Théâtre de Quat’sous. Au moment où les liens entre humains se disloquent, cette proposition sympathique souligne notre besoin inextinguible des autres.
L’émergence de la parole autochtone contemporaine est l’une plus belles occurences sur les scènes québécoises depuis quelques années. Et la pièce de Soleil Launière, Akuteu, participe à ce mouvement hétéroclite et luxuriant, sachant autant évoquer la tradition que la vie complexe d’aujourd’hui.
Après deux ans d’hyperréalité covidienne, le 21e Festival Jamais Lu en appellera à l’irréversible fiction du 5 au 14 mai prochains. L’événement accouche, neuf mois après sa plus récente itération, d’une nouvelle fête des mots où danseront une vingtaine d’imaginaires dramaturgiques au-delà du réel.
Le 16e Festival TransAmériques ouvrira la fenêtre, les vannes, les frontières. Du 25 mai au 9 juin prochains, le FTA reprendra contact avec la planète des arts vivants internationale. Après deux ans de crise sanitaire, les nouvelles codirectrices artistiques de l’événement, Jessie Mill et Martine Dennewald, misent sur un retour en force des productions venant d’ailleurs, tout en maintenant des liens particuliers avec les artistes d’ici.