Normand Rajotte en est à son quatrième livre de photographies, cinq si on ajoute celui réalisé en collaboration avec Jean Lauzon. Son plus récent, Carcasse, ne s’est pas immédiatement présenté à lui comme tel. Le projet a commencé bien innocemment, quoique avec une teneur un rien dramatique.
Tiohtià:Ké : Cartographie de récits autochtones, photos: David Ospina
Le 22e Festival du Jamais Lu présente jusqu’à demain soir 24 projets d’auteurs et d’autrices d’ici et d’ailleurs qui déambulent entre joie fébrile et lucidité de circonstance. Le spectacle d’ouverture ainsi que les lectures de Nicolas Gendron et de Bibish Marie Louise Mumbu ont certes démontré la pertinence de l’événement de cette année.
Adaptée de l’excellent roman de science-fiction de la Danoise Olga Ravn, la pièce Les employés, mise en scène par Cédric Delorme-Bouchard, n’avait été présentée qu’à quelques rares reprises (dont quatre fois seulement à Montréal il y a un an) jusqu’ici. En voici la version définitive dans une forme des plus originales.
Evergon, de son vrai nom Albert Jay Lunt, est riche d’une carrière de plus de 50 ans. Il l’est aussi de ses nombreux alter ego dont le plus connu et le plus constant reste tout de même celui que l’on voit ici clore le bal, ou presque : Evergon. Son exposition, Théâtres de l’intime, est présentée au MNBAQ.
Après une première mondiale à Paris au Théâtre national de la Colline, la pièce Les filles du Saint-Laurent de Rébecca Déraspe, avec la collaboration d’Annick Lefebvre, est enfin présentée à Montréal. Cette fresque relie l’intime au territoire, le destin tragique de femmes disparues aux remous d’un cours d’eau indomptable.Avec poésie et humour.
Les étoiles peuvent naître partout, même dans les trous noirs, semble-t-il. Le nouveau recueil de Roxane Desjardins n’est pas un ciel étoilé en 2D, mais bien une image du cosmos en 3D. C’est un livre-somme où un poème en cache un autre et ainsi de suite. Le genre de livre, Trou noir, qu’on garde tout près parce qu’il n’a pas fini de nous livrer ses secrets.
Vues de l’exposition de Nelson Henricks au MACM, courtoisie: MACM
Nelson Henricks a plus de 30 ans de production artistique derrière la cravate. Il était donc temps qu’on lui consacre une exposition d’envergure. C’est ce qu’a décidé de faire le Musée d’art contemporain de Montréal. Il peut se targuer, pour l’occasion, d’être en bonne compagnie puisqu’il est accompagné d’une sélection des Screen Tests d’Andy Warhol. Ce choix est sien, et c’est avec cet ajout qu’il célèbre ses années de création au MAC dans les salles aménagées à la Place Ville-Marie avec deux œuvres présentées.
Affiche de Rome, crédit : Marjorie Guindon et Marie Tourigny
Depuis le début de la pandémie, Brigitte Haentjens, comme la majorité de ses collègues d’ailleurs, n’avait pas entrepris un projet à grand déploiment comme Rome, offert bientôt à l’Usine C. Mais elle y songeait et y travaillait avec son complice Jean-Marc Dalpé depuis un bon moment. La crise leur aura au moins permis de prendre le temps de mettre en chantier la traduction, l’adaptation et l’idéation du spectacle de plus de sept heures des cinq pièces romaines de Shakespeare.
Véronique Pascal dans Couper, photos: Fanny Migneault-Lecavalier
Rares sont les thrillers présentés dans nos théâtres. En voici un excellent au Prospero, Couper, du dramaturge australien Duncan J. Graham, traduit et interprété par la remarquable Véronique Pascal dans une mise en scène éclatante de Marc-André Thibault.