Au boulot! Quand tout semble aller mal, on peut se terrer ou relever les manches. Besogneux, le 13e OFFTA présente une vingtaine de spectacles jusqu’au 2 juin, qui parlent de travail et de jeu, de vulnérabilité et de résilience, de levers de soleil et de fins du monde. Dans l’inconfort et la différence, les artistes à tête chercheuse qui œuvrent dans les arts vivants tenteront de tisser de nouveaux liens entre la scène et le public, entre le présent et le futur.

Le 13e OFFTA nous présente une programmation équilibrée avec des artistes établis.es, en cours de création, et des créateurs.trices émergents.es qui creusent de nouveaux sillons. Au-delà des préoccupations communes et pertinentes affichées dans les propositions au programme, la plupart des artistes travaillent à nous sortir du pessimisme ambiant des réseaux antisociaux, de la finance triomphante et des catastrophes naturelles et/ou humaines.
Chez les créateurs.trices qui n’en sont pas à leurs premières armes, on retrouvera quelques habitués comme Jean-Philippe Baril-Guérard (Capitalisme tardif), Claudel Doucet (Se prendre), Olivier Arteau (At the end, everybody’s fucking!) et Daina Ashbee (Laborious Song).
Le OFF permettra aussi une rencontre scénique attendue entre deux figures de la relève montréalaise, Chloé Savoie-Bernard et Marilou Craft (À la racine), ainsi que l’adaptation à la scène du roman Good Boy par son auteur, Antoine Charbonneau-Demers.
Le festival restera toujours le théâtre de découvertes étonnantes. L’art-workeuse belge Mathilde Maillard viendra présenter Club de travail sur la bienveillance et l’entraide souhaitable entre travailleurs.euses.
Durant toute la durée de l’événement, également, et en plein-air, l’Allemande Sibylle Peters, le groupe anglais Live Art Development Agency et les Québécoises de projet hybris proposent un jeu d’arts vivants pour adultes et enfants intitulé Se la jouer.
En clôture, autre proposition étonnante s’il en est, l’OFFTA invitera le public à se lever tôt pour assister au lever du soleil dans le cadre de Sunrise Commitment de la Montréalaise Erin Hill. Ou comment partager la lumière quand l’obscurité/obscurantisme nous guettent.
Infos: #offta2019