Affaires intérieures est une création qui résulte du travail conjugué de 3 artistes : Sophie Cadieux, Mélanie Demers et Frannie Holder. Au final, c’est une comédienne, une danseuse et une chanteuse qui conjuguent leurs efforts dans cette courte pièce. Voilà une manière assez désinvolte et simpliste de résumer le tout.
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Le 22e Festival du Jamais Lu présente jusqu’à demain soir 24 projets d’auteurs et d’autrices d’ici et d’ailleurs qui déambulent entre joie fébrile et lucidité de circonstance. Le spectacle d’ouverture ainsi que les lectures de Nicolas Gendron et de Bibish Marie Louise Mumbu ont certes démontré la pertinence de l’événement de cette année.
Adaptée de l’excellent roman de science-fiction de la Danoise Olga Ravn, la pièce Les employés, mise en scène par Cédric Delorme-Bouchard, n’avait été présentée qu’à quelques rares reprises (dont quatre fois seulement à Montréal il y a un an) jusqu’ici. En voici la version définitive dans une forme des plus originales.
Après une première mondiale à Paris au Théâtre national de la Colline, la pièce Les filles du Saint-Laurent de Rébecca Déraspe, avec la collaboration d’Annick Lefebvre, est enfin présentée à Montréal. Cette fresque relie l’intime au territoire, le destin tragique de femmes disparues aux remous d’un cours d’eau indomptable. Avec poésie et humour.
Depuis le début de la pandémie, Brigitte Haentjens, comme la majorité de ses collègues d’ailleurs, n’avait pas entrepris un projet à grand déploiment comme Rome, offert bientôt à l’Usine C. Mais elle y songeait et y travaillait avec son complice Jean-Marc Dalpé depuis un bon moment. La crise leur aura au moins permis de prendre le temps de mettre en chantier la traduction, l’adaptation et l’idéation du spectacle de plus de sept heures des cinq pièces romaines de Shakespeare.
Nous avons entre les mains un livre qui aurait bien pu paraître, sous cette forme, bien plus tôt. Le projet était bien en voie de réalisation du vivant de Claude Gauvreau et sa correspondance nous révèle qu’il espérait voir paraître cet ouvrage dans le sillage d’Étal Mixte, publié aux Éditions d’Orphée d’André Goulet, en 1971; les deux ouvrages initialement prévus pour 1969.
Rares sont les thrillers présentés dans nos théâtres. En voici un excellent au Prospero, Couper, du dramaturge australien Duncan J. Graham, traduit et interprété par la remarquable Véronique Pascal dans une mise en scène éclatante de Marc-André Thibault.
Le traitement de la nuit d’Evelyne de la Chenelière trace un chemin sinueux entre rêve et réalité. À la mise en scène et à la scénographie, le duo formé par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin y ajoute des couches d’interprétation qui font du spectacle un objet d’une grande théâtralité, maquillant habilement sous le rire plusieurs drames de notre époque.
Véronique Pascal a traduit et jouera dans Couper dès le 14 mars au Prospero. Il s’agit de la toute première fois qu’est présentée au Québec une pièce du réputé dramaturge australien Duncan J. Graham. Un texte qui mêle l’étrangeté à un sujet très concret, la peur que ressentent souvent les femmes quand elles marchent dans la rue.
Diplômée comme comédienne de Saint-Hyacinthe en 2021, Phara Thibault est entrée ensuite en résidence d’écriture à la Licorne. Le premier résultat: Chokola, un plat servi froid dont l’humour et la pertinence devraient inciter celleux qui n’ont pas encore compris ce que représente le racisme systémique dans la vie de tous les jours à visiter le théâtre de la rue Papineau.