photos: Yanick Macdonald

Affaires intérieures est une création qui résulte du travail conjugué de 3 artistes : Sophie Cadieux, Mélanie Demers et Frannie Holder. Au final, c’est une comédienne, une danseuse et une chanteuse qui conjuguent leurs efforts dans cette courte pièce. Voilà une manière assez désinvolte et simpliste de résumer le tout.

Tiohtià:Ké : Cartographie de récits autochtones, photos: David Ospina

Le 22e Festival du Jamais Lu présente jusqu’à demain soir 24 projets d’auteurs et d’autrices d’ici et d’ailleurs qui déambulent entre joie fébrile et lucidité de circonstance. Le spectacle d’ouverture ainsi que les lectures de Nicolas Gendron et de Bibish Marie Louise Mumbu ont certes démontré la pertinence de l’événement de cette année.

Affiche de Rome, crédit : Marjorie Guindon et Marie Tourigny

Depuis le début de la pandémie, Brigitte Haentjens, comme la majorité de ses collègues d’ailleurs, n’avait pas entrepris un projet à grand déploiment comme Rome, offert bientôt à l’Usine C. Mais elle y songeait et y travaillait avec son complice Jean-Marc Dalpé depuis un bon moment. La crise leur aura au moins permis de prendre le temps de mettre en chantier la traduction, l’adaptation et l’idéation du spectacle de plus de sept heures des cinq pièces romaines de Shakespeare.

Nous avons entre les mains un livre qui aurait bien pu paraître, sous cette forme, bien plus tôt. Le projet était bien en voie de réalisation du vivant de Claude Gauvreau et sa correspondance nous révèle qu’il espérait voir paraître cet ouvrage dans le sillage d’Étal Mixte, publié aux Éditions d’Orphée d’André Goulet, en 1971; les deux ouvrages initialement prévus pour 1969.

Anne-Marie Cadieux et Henri Chassé dans Le traitement de la nuit, photos: Yanick Macdonald

Le traitement de la nuit d’Evelyne de la Chenelière trace un chemin sinueux entre rêve et réalité. À la mise en scène et à la scénographie, le duo formé par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin y ajoute des couches d’interprétation qui font du spectacle un objet d’une grande théâtralité, maquillant habilement sous le rire plusieurs drames de notre époque.

Diplômée comme comédienne de Saint-Hyacinthe en 2021, Phara Thibault est entrée ensuite en résidence d’écriture à la Licorne. Le premier résultat: Chokola, un plat servi froid dont l’humour et la pertinence devraient inciter celleux qui n’ont pas encore compris ce que représente le racisme systémique dans la vie de tous les jours à visiter le théâtre de la rue Papineau.