Le deuxième roman de Valérie Roch-Lefebvre, Tout ce que j’ai fait pour ne pas quitter ma chambre, s’inscrit dans la suite logique de son premier, l’excellent Bannie du royaume. Dans cette « chambre minimum », pour emprunter le titre du récent recueil poétique de Frédéric Dumont, le propos s’affine et devient encore plus saisissant. Entrevue avec une autrice qui investit les âmes fragiles dans une recherche constante de vérité.

Valérie Roch-Lefebvre a écrit un premier roman magnifique, Bannie du royaume. Dans un style singulier, l’autrice explore l’intimité de trois générations d’une même famille. Ce n’est pas qui est quoi ou même le comment qui importe dans cette belle réussite littéraire, mais le regard et les mots pour le dire, ainsi que l’écoute empathique que porte la romancière aux uns et aux autres.