Anne-Marie Cadieux et Henri Chassé dans Le traitement de la nuit, photos: Yanick Macdonald

Le traitement de la nuit d’Evelyne de la Chenelière trace un chemin sinueux entre rêve et réalité. À la mise en scène et à la scénographie, le duo formé par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin y ajoute des couches d’interprétation qui font du spectacle un objet d’une grande théâtralité, maquillant habilement sous le rire plusieurs drames de notre époque.

Isabelle Vincent et Patrick Hivon dans Cher Tchekhov, photos: Yves Renaud

La salle du TNM était pleine. Quelle sensation après le clairsemé de la pandémie. Parce que le théâtre c’est beaucoup une affaire de foule. Petite foule ou grande foule, la sensation de présence demeure importante. Et là, sur scène, il y avait cette espèce d’auto-procès. L’auteur lui-même s’accuse et se défend dans une conversation avec lui-même où accusations et justifications se succèdent sans se contredire dans Cher Tchekhov de Michel Tremblay.