Ce troisième tome de Ils étaient l’Amérique est un livre testament. Avec ce que ça implique d’inachevé dans la carrière et la réflexion des deux auteurs. Un essai riche d’enseignements et de découvertes néanmoins. Durant sa vie, Serge Bouchard aura débroussaillé plusieurs pistes qu’il restera à d’autres de suivre et d’explorer.

Marcel Grondin et Moema Viezzer forment un couple. Le premier a été coopérant international et professeur dans de nombreuses universités. Auteur de 11 livres, il s’intéresse à l’histoire des populations indigènes des Amériques dont il parle quelques langues parmi les neuf qu’il connaît. La seconde est une sociologue qui a consacré sa vie à l’éducation populaire, surtout à la cause des femmes et aux questions environnementales. Tous deux vivent à Toleda, au  Paraná, l’un des états du Brésil. C’est à deux qu’ils ont rédigé ce livre, paru originalement en portugais et maintenant additionné d’un chapitre écrit par Nawel Hamidi et Pierrot Ross-Tremblay, pour les besoins de cette édition en français.