Cette semaine, Louise Warren et son tout premier recueil publié par Triptyque, L’amant gris, l’un des trois ou quatre meilleurs de l’année 1984, selon Michel Beaulieu. Depuis, la poète et essayiste a fait paraître une trentaine de titres, sans compter les livres d’artistes.

Photo de l’exposition Au nom de la matière. Le musée imaginaire de Louise Warren, photo: Paul Litherland

La poète-essayiste Louise Warren a toujours été fascinée par les arts visuels. Dans les recueils de poésie, les essais et les livres d’artiste, sa pratique d’écriture dialogue constamment avec des œuvres au diapason de sa quête de sensations et d’intensité. Elle a prolongé cette démarche personnelle au sein d’une exposition Au nom de la matière. Le musée imaginaire de Louise Warren, prévue, avant le reconfinement, du 15 août 2020 au 10 janvier 2021 au Musée d’art de Joliette.

Louise Warren, photo: Richard Gravel

Essayiste et poète, dans cet ordre plus que jamais, Louise Warren revêt à nouveau son regard étonné sur le monde dans Le livre caché de Lisbonne. Cet essai, comme un autre qui le préparait en quelque sorte L’enveloppe invisible, montre l’atelier de l’artiste, cette fois, mobile. Un atelier avec des objets et des lieux, à Lisbonne, étrangers. Une matière bien réelle, toutefois, libératrice des sensations dont a besoin Louise Warren dans sa réflexion sur la création.