Véronique Pascal dans Couper, photos: Fanny Migneault-Lecavalier
Rares sont les thrillers présentés dans nos théâtres. En voici un excellent au Prospero, Couper, du dramaturge australien Duncan J. Graham, traduit et interprété par la remarquable Véronique Pascal dans une mise en scène éclatante de Marc-André Thibault.
Véronique Pascal a traduit et jouera dans Couper dès le 14 mars au Prospero. Il s’agit de la toute première fois qu’est présentée au Québec une pièce du réputé dramaturge australien Duncan J. Graham. Un texte qui mêle l’étrangeté à un sujet très concret, la peur que ressentent souvent les femmes quand elles marchent dans la rue.
Qui dit innovation et création, dit Chapelle à Montréal depuis maintenant 31 ans. Les esprits curieux remplissent la salle fiévreusement à la recherche de nouveautés présentes et de futurs en devenir. Le directeur artistique Olivier Bertrand fait appel cette année à 150 artistes qui y présenteront 25 spectacles.
La pièce Cr#%# d’oiseau cave est présentée à La Licorne jusqu’au 25 mai.
Michel-Maxime Legault. Photo: Julie Rivard
Après ses remarquables mises en scène de Centre d’achats (Emmanuelle Jimenez) et Les bâtisseurs d’empire ou le Schmürz (Boris Vian), Michel-Maxime Legault nous offre Cr#%# d’oiseau cave, une traduction de Stupid Fucking Bird de l’américain Aaron Posner. Malgré le titre, dans cette adaptation hallucinée de La mouette de Tchekhov, le metteur en scène s’intéresse, tout comme le célèbre dramaturge russe d’ailleurs, aux multiples soubresauts des relations humaines, y cherchant quelque chose… « de plus doux », comme le dit le texte. Entretien d’une grande franchise avec un artiste fort occupé.