Anne-Marie Cadieux et Henri Chassé dans Le traitement de la nuit, photos: Yanick Macdonald

Le traitement de la nuit d’Evelyne de la Chenelière trace un chemin sinueux entre rêve et réalité. À la mise en scène et à la scénographie, le duo formé par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin y ajoute des couches d’interprétation qui font du spectacle un objet d’une grande théâtralité, maquillant habilement sous le rire plusieurs drames de notre époque.

La fureur de ce que je pense, photo: Antoine Raymond

L’Espace Go reprend la pièce La Fureur de ce que je pense sur l’oeuvre de Nelly Arcan, une production de la compagnie Infrarouge, de Marie Brassard. C’est d’ailleurs elle qui en assure la mise en scène depuis une idée de Sophie Cadieux. D’abord créée en 2013, présentée au Japon, avec des interprètes du pays, en Espagne et ailleurs, elle nous revient avec presque la même équipe, composée des comédiennes Sophie Cadieux, Christine Beaulieu, Larissa Corriveau, Evelyne de la Chenelière, Johanne Haberlin, Julie Le Breton et Anne Thériault.

En ces temps de sables mouvants, certains théâtres résistent… aux possibles désillusions et/ou à la tentation – de programmer une saison complète à l’avance. Le Quat’Sous offre donc deux nouveaux spectacles et quatre lectures cet automne. Entreprise en 2020, la résistance se poursuit. La saison ouvrira avec Océans de James Hyndman le 8 septembre.

Océans, photo: Marie-Andrée Lemire

La vie des théâtres se poursuit. En coulisses, sur scène, en salle de répétition, notamment, mais sans spectateurs. Depuis trois ans, le Quat’sous rejoint le public d’une autre façon avec ses agoras. La vision du directeur artistique Olivier Kemeid passe par un théâtre citoyen. Encore plus en temps de pandémie. Trois nouvelles balados sont disponibles, mettant en vedette Evelyne de la Chenelière, Webster et une autre avec Marie-Thérèse Fortin, dès jeudi.