Noémie Roy fait danser les mots. Si elle jouait avec le feu dans son premier recueil, Parmi celles qui flambent, elle explore, cette fois avec L’Épingle filante, une nouvelle vie, autre que la sienne, mais tout aussi inextricablement liée à ses expériences de femme aux aguets, de mère parfois révoltée.
Le plus récent roman de Pierre Terzian, Devenir nombreux, décrit le voyage périlleux de Samuel et de sa soeur Betty depuis une France déchirée par des conflits armés jusqu’au Québec. Les deux réapprennent à vivre au sein d’une communauté, L’Enclave, qui s’est établie en pleine nature et qui tente d’améliorer l’expérience humaine dans un esprit d’équilibre constant. Plus qu’une dystopie, le livre propose une véritable utopie où même la technologie est organique, rassembleuse, poétique. Le roman n’efface ni les doutes ni les obstacles. Il favorise tout simplement le rêve à l’encontre de la soumission aux modèles économiques et sociopolitiques dépassés. Entretien avec un artiste philosophe tout terrain qui a voyagé et qui croit possible un futur meilleur.
Pour célébrer son 25e anniversaire du 26 mai au 2 juin prochains, le Festival de la poésie de Montréal (FPM) réunit des poètes de plusieurs générations et de toutes les diversités.
Les recueils poème dégénéré de Névé Dumas (L’oie de Cravan), Le marché aux fleurs coupés de Sarah-Louise Pelletier-Morin (La Peuplade) et Berceuses d’Émilie Turmel (Poètes de brousse) sont les finalistes au Prix Émile-Nelligan cette année.
Imaginons que la flore et la faune disparaissent bientôt de cette image sous le pic des développeurs… Imaginons que, derrière, se cachent des dirigeants avides. Imaginons que la lecture puisse en finir avec la pauvreté, les récessions, les bombes… Réalisons que chaque dose de poésie injecte un remède aidant à maintenir l’équilibre et à avancer malgré tout. La poésie rime avec toujours tous les jours. Pour moi. J’écris moi, sachant que je ne suis pas le seul. J’ai voulu étendre cette année le champ à des poètes et des maisons d’édition peu ou moins connu.es et qui ont su nous surprendre. Nous, oui, puisque nous sommes des milliers, des millions à rêver mieux grâce au verbe. Bonne année 2024!
La poète, traductrice, conteuse, documentariste et enseignante Joséphine Bacon assumera un mandat d’Aînée en résidence à l’UQAM lors de l’année universitaire 2023-2024. Une première dans le réseau de l’Université du Québec.
La poète ivoirienne Tanella Boni a remporté le Prix francophone international du Festival de la poésie de Montréal pour son recueilInsoutenable frontière, publié aux Éditions Bruno Doucey (Côte d’Ivoire).
Le 24e Festival de la poésie de Montréal est en cours jusqu’au 4 juin. La fête des mots se déroule à plusieurs endroits cette année en faisant valoir une affiche des plus diversifiées en genres, langues et nationalités.
Tiohtià:Ké : Cartographie de récits autochtones, photos: David Ospina
Le 22e Festival du Jamais Lu présente jusqu’à demain soir 24 projets d’auteurs et d’autrices d’ici et d’ailleurs qui déambulent entre joie fébrile et lucidité de circonstance. Le spectacle d’ouverture ainsi que les lectures de Nicolas Gendron et de Bibish Marie Louise Mumbu ont certes démontré la pertinence de l’événement de cette année.