Sous la direction de Sophie-Anne Landry et de Mattia Scarpulla, l’anthologie Épidermes, publiée chez Tête première, fait tomber les masques de la narration. Le corps des textes des 14 autrices·teurs relève du mélange des genres. Autofiction, récit classique, poésie. Devrait-on parler de littérature non-binaire quand on voit l’hybridité envelopper plusieurs façons d’écrire aujourd’hui ? Les corps humains se transforment, les livres aussi.

Simon Brault, directeur du Conseil des arts du Canada, Louise Lantagne, présidente de la SODEC, Vanessa Kanga, fondatrice du Festival Afropolitain nomade et Natasha Kanapé-Fontaine, artiste, photomontage: CORIM

Les artistes de la relève risquent d’écoper davantage de l’engorgement qui suivra l’actuelle pandémie en raison d’un recours probable aux valeurs sûres et aux artistes établis par les différents diffuseurs d’arts vivants, ici et ailleurs.

Le Mois de la poésie 2021 sera 100 % virtuel. Aussi bien dire qu’il peut être vu et entendu partout dans le monde. Et bientôt sur la planète Mars! C’est une image bien entendu, mais rien n’arrête l’innovation poétique, encore moins une crise pandémique. Du 1er au 31 mars, ce sont 140 artistes, du Québec, de l’Acadie et de la Belgique, qui participeront aux 54 performances du 14e Mois orchestré par Vanessa Bell et Juliette Bernatchez.

Michael Delisle, poète, romancier et nouvelliste, en est aujourd’hui à son 15e ouvrage. Certains de ceux-ci ont fait l’objet, récemment, de rééditions. En 2019, en plus, un choix de poèmes, présenté par Michaël Trahan, était offert sous le titre de Gisements, aux éditions du Noroît. On n’est donc pas surpris d’éprouver le sentiment que ce dernier opus présente un peu, d’une certaine façon, des airs de bilan.

Ils ont révolutionné le petit monde de la poésie québécoise depuis plus de 10 ans en créant une maison ouverte aux quatre vents et en donnant un espace aux nouvelles voix comme Maude Veilleux, Frédéric Dumont, Marjolaine Beauchamp, Daniel Leblanc-Poirier, Daphné B. , Shaw Cotton… Des poètes qui font la poésie québécoise contemporaine. Mais Jean-Sébastien Larouche et Carl Bessette ont donné leur dernier tour d’Écrou. Leur maison d’édition fermera ses portes cette année.

Catherine Cormier-Larose, photo: Chloé Charbonneau

Catherine Cormier-Larose sera la nouvelle codirectrice générale et artistique du Festival international de poésie de Montréal. Elle succédera à la directrice générale et artistique Isabelle Courteau, poète cofondatrice du FPM et de la Maison de la poésie de Montréal, qui quittera ses fonctions à la fin de 2021.