Noémie Roy fait danser les mots. Si elle jouait avec le feu dans son premier recueil, Parmi celles qui flambent, elle explore, cette fois avec L’Épingle filante, une nouvelle vie, autre que la sienne, mais tout aussi inextricablement liée à ses expériences de femme aux aguets, de mère parfois révoltée.
Pour célébrer son 25e anniversaire du 26 mai au 2 juin prochains, le Festival de la poésie de Montréal (FPM) réunit des poètes de plusieurs générations et de toutes les diversités.
Les recueils poème dégénéré de Névé Dumas (L’oie de Cravan), Le marché aux fleurs coupés de Sarah-Louise Pelletier-Morin (La Peuplade) et Berceuses d’Émilie Turmel (Poètes de brousse) sont les finalistes au Prix Émile-Nelligan cette année.
Imaginons que la flore et la faune disparaissent bientôt de cette image sous le pic des développeurs… Imaginons que, derrière, se cachent des dirigeants avides. Imaginons que la lecture puisse en finir avec la pauvreté, les récessions, les bombes… Réalisons que chaque dose de poésie injecte un remède aidant à maintenir l’équilibre et à avancer malgré tout. La poésie rime avec toujours tous les jours. Pour moi. J’écris moi, sachant que je ne suis pas le seul. J’ai voulu étendre cette année le champ à des poètes et des maisons d’édition peu ou moins connu.es et qui ont su nous surprendre. Nous, oui, puisque nous sommes des milliers, des millions à rêver mieux grâce au verbe. Bonne année 2024!
La poète, traductrice, conteuse, documentariste et enseignante Joséphine Bacon assumera un mandat d’Aînée en résidence à l’UQAM lors de l’année universitaire 2023-2024. Une première dans le réseau de l’Université du Québec.
Vincent Lambert est poète et essayiste. Il a publié L’âge de l’irréalité, sur les origines de la poésie québécoise, ouvrage qui semble bien être sa thèse de doctorat dont on sent quelques traces dans le présent livre. Il est aussi l’auteur des recueils Mirabilia et de La fin des temps pour un témoin oculaire. Rien que ces titres laissent entendre qu’une humeur sourde et inquiète doit bien l’habiter.
La poète ivoirienne Tanella Boni a remporté le Prix francophone international du Festival de la poésie de Montréal pour son recueilInsoutenable frontière, publié aux Éditions Bruno Doucey (Côte d’Ivoire).
Le 24e Festival de la poésie de Montréal est en cours jusqu’au 4 juin. La fête des mots se déroule à plusieurs endroits cette année en faisant valoir une affiche des plus diversifiées en genres, langues et nationalités.
Après une première mondiale à Paris au Théâtre national de la Colline, la pièce Les filles du Saint-Laurent de Rébecca Déraspe, avec la collaboration d’Annick Lefebvre, est enfin présentée à Montréal. Cette fresque relie l’intime au territoire, le destin tragique de femmes disparues aux remous d’un cours d’eau indomptable.Avec poésie et humour.