Éric Mathieu, photo: Chantale Lecours

Le troisième roman d’Éric Mathieu cristallise un style unique nageant dans les eaux glauques du subconscient. Dans la solitude du terminal 3 décrit le passage à l’âge adulte d’un jeune homme troublé, anxieux et dépendant affectif. À peu près tous les personnages souffrent de la solitude dans ce récit mystérieux, hanté par la figure maternelle.

Gyrðir Elíasson est un poète, écrivain, traducteur islandais acclamé à quelques reprises pour ses romans. Il a en effet été récipiendaire du grand prix de littérature du Conseil nordique en 2011 alors qu’il avait déjà été en deux autres occasions, malheureuses, nommé pour cette récompense. Cette année, son roman, La Fenêtre au sud, faisait partie de la première liste des prix Médicis étranger 2020; mais malheureusement plus de la liste finale. Aux éditions La Peuplade, c’est sa troisième publication.

L’exil bénéfique. Marie-Claire Blais a écrit l’essentiel de son oeuvre ailleurs. Loin de ses origines. Comme elle vit depuis longtemps aux États-Unis, ce pays l’a particulièrement inspiré dans l’écriture de sa série de 10 romans remarquables Soifs. Lise Gauvin l’y a rejointe afin de stimuler ses réflexions sur sa vie et son art. Les deux amies se sont vues également à Québec, Montréal, Paris et Cape Cod, Les lieux de Marie-Claire Blais.

Yvon Rivard, photo: Dominique T. Skoltz

Yvon Rivard revient sur Le chemin de l’école qu’il a tant parcouru. C’est là précisément qu’il veut amener le lecteur, dans une vision à la fois simple et large de l’enseignement. Dans une école qui enseigne à apprendre, qui donne le goût d’apprendre, plutôt qu’uniquement l’envie d’un emploi bien rémunéré. L’école qui forme des citoyens et non seulement des employés.