Rares sont les thrillers présentés dans nos théâtres. En voici un excellent au Prospero, Couper, du dramaturge australien Duncan J. Graham, traduit et interprété par la remarquable Véronique Pascal dans une mise en scène éclatante de Marc-André Thibault.
Nous n’avions pas vu d’exposition individuelle de Nicolas Baier à Montréal depuis Astérismes en 2016. Des projets d’oeuvres s’intégrant à l’architecture et d’art public, comme nous l’apprend son site, l’ont sans doute bien occupé. Qu’à cela ne tienne, la présente exposition nous permet de rattraper le temps perdu grâce à un ensemble divers dont on ne peut ici donner qu’une petite idée.
La pièce Une fille en or de Sébastien David, qu’il a écrit, met en scène et dans laquelle il joue, est un rêve éveillé où le grotesque côtoie la poésie, le tragicomique et la métaphore dans un déploiement imaginaire impressionnant. Avec la comédienne Amélie Dallaire, le dramaturge-metteur en scène-interprète s’amuse à nous faire voyager au-delà du réel.
Le troisième roman d’Éric Mathieu cristallise un style unique nageant dans les eaux glauques du subconscient. Dans la solitude du terminal 3 décrit le passage à l’âge adulte d’un jeune homme troublé, anxieux et dépendant affectif. À peu près tous les personnages souffrent de la solitude dans ce récit mystérieux, hanté par la figure maternelle.
Le poème de la semaine ne cherche pas le nirvana poétique ou le greatest hit d’un·e poète. Mais plutôt une sorte de compendium de ce son écriture qui la ou le définit à nos yeux. Cette semaine, Benoit Jutras, tel que publié aux Herbes rouges.
En toutes lettres 