La résistance, c’est par ici! Persévérante, la directrice du Festival international de littérature, Michelle Corbeil, l’a démontré à maintes reprises. Son FIL ressemble plus à un câble d’acier qu’à une laine friable. Le 26e festival s’ouvrira d’ailleurs par un Cabaret de la résistance et plusieurs spectacles de l’événement évoquent l’esprit de lutte nécessaire pour triompher de notre bizarre de sombre époque. Du 18 au 27 septembre prochains.

Mireille Gagné, photo:  Laurence Grandbois-Bernard

Mireille Gagné a choisi la fable comme mode d’expression pour son premier roman, Le lièvre d’Amérique, publié par La Peuplade. Un genre qui convient parfaitement à la poète et nouvelliste qui s’inquiète de l’avenir. Le récit met en scène une femme obsédée, voire torturée, par son travail et un lièvre possédant, lui, l’instinct de survie.

Voici un roman d’une actualité brûlante qui parle de personnes en perte d’autonomie et d’anges gardiens. Le sixième roman d’Andrée Laberge, L’espoir de la beauté, chez Pleine lune, ne pêche pas par excès d’originalité. Toutefois, la romancière sait reconnaître et raconter une bonne histoire. Et elle atteint son but: celui de nous faire croire que l’humanité, après tout, peut encore espérer.

Paru il y a un an chez Héliotrope, le roman L’annexe de Catherine Mavrikakis s’avère une lecture parfaite pour cette fin d’été puisque l’année littéraire 2020 a été réduite à sa plus simple expression jusqu’ici. C’est donc le temps de retomber sur nos pattes comme, ci-haut, ce chat du café des artistes. Véritable lieu de rendez-vous pour les amant.e.s de littérature.

Voici un autre petit livre qu’on peut aisément glisser dans les bagages. Ces 31 courts récits de Gilles Archambault, toujours chez Boréal, sont autant de moments intimes où l’écrivain se livre, comme toujours, avec ce Sourire en coin, avec autodérision et à voix basse pour n’offusquer personne. Et même si l’auteur se cache parfois un peu, son écriture, elle, ne triche pas.