Noémie Roy fait danser les mots. Si elle jouait avec le feu dans son premier recueil, Parmi celles qui flambent, elle explore, cette fois avec L’Épingle filante, une nouvelle vie, autre que la sienne, mais tout aussi inextricablement liée à ses expériences de femme aux aguets, de mère parfois révoltée.
Le plus récent roman de Pierre Terzian, Devenir nombreux, décrit le voyage périlleux de Samuel et de sa soeur Betty depuis une France déchirée par des conflits armés jusqu’au Québec. Les deux réapprennent à vivre au sein d’une communauté, L’Enclave, qui s’est établie en pleine nature et qui tente d’améliorer l’expérience humaine dans un esprit d’équilibre constant. Plus qu’une dystopie, le livre propose une véritable utopie où même la technologie est organique, rassembleuse, poétique. Le roman n’efface ni les doutes ni les obstacles. Il favorise tout simplement le rêve à l’encontre de la soumission aux modèles économiques et sociopolitiques dépassés. Entretien avec un artiste philosophe tout terrain qui a voyagé et qui croit possible un futur meilleur.
Pour célébrer son 25e anniversaire du 26 mai au 2 juin prochains, le Festival de la poésie de Montréal (FPM) réunit des poètes de plusieurs générations et de toutes les diversités.
Les recueils poème dégénéré de Névé Dumas (L’oie de Cravan), Le marché aux fleurs coupés de Sarah-Louise Pelletier-Morin (La Peuplade) et Berceuses d’Émilie Turmel (Poètes de brousse) sont les finalistes au Prix Émile-Nelligan cette année.
Mireille Gagné a attiré passablement d’attention lors de la parution, en 2020, de son premier roman Le Lièvre d’Amérique. Elle avait déjà à son actif, à ce moment-là, plusieurs recueils de poésie et de nouvelles. Mais ce dernier opus l’a, semble-t-il, révélé à un plus large public. Son second récit, Frappabord, devrait lui valoir autant de réactions positives.
Publié par Boréal, La Laurentie en fleur est un rêve devenu réalité, celui du frère Marie-Victorin de créer, après La Flore laurentienne, un monographie facile d’accès pour un public élargi. Avec un amour du sujet bien réel et un aussi grand respect du vivant.
Affaires intérieures est une création qui résulte du travail conjugué de 3 artistes : Sophie Cadieux, Mélanie Demers et Frannie Holder. Au final, c’est une comédienne, une danseuse et une chanteuse qui conjuguent leurs efforts dans cette courte pièce. Voilà une manière assez désinvolte et simpliste de résumer le tout.
Pour contrer la désinformation ruminée par les déclinistes, l’auteur Alain Roy, directeur de la revue L’Inconvénient, oppose des statistiques éloquentes. Peut-on faire quelque chose d’autre face aux « détenteurs » de la post-vérité?
Imaginons que la flore et la faune disparaissent bientôt de cette image sous le pic des développeurs… Imaginons que, derrière, se cachent des dirigeants avides. Imaginons que la lecture puisse en finir avec la pauvreté, les récessions, les bombes… Réalisons que chaque dose de poésie injecte un remède aidant à maintenir l’équilibre et à avancer malgré tout. La poésie rime avec toujours tous les jours. Pour moi. J’écris moi, sachant que je ne suis pas le seul. J’ai voulu étendre cette année le champ à des poètes et des maisons d’édition peu ou moins connu.es et qui ont su nous surprendre. Nous, oui, puisque nous sommes des milliers, des millions à rêver mieux grâce au verbe. Bonne année 2024!
Vue de l’exposition Salissures, photo: Normand Rajotte
Salissures résulte d’une carte blanche accordée à l’artiste Pierre Bourgault. Cette circonstance est ainsi qualifiée d’exposition de mémoire, occasion donnée à des artistes ayant marqué le parcours de la galerie Occurrence. Un tel événement permet une continuité dans le temps et un retour sur des moments-clés, créés par des acteurs importants de la scène artistique. C’est comme une pierre blanche qui en saluerait une autre.