Reprendre vie et s’élever au rythme des corps vivants. Voilà le message simple, mais puissant, que nous présente […]
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Voici un ouvrage qui tente le grand coup de faire se concilier des histoires nationales à la fois divergentes, différentes, parfois croisées, en d’autres temps parallèles. À travers les neuf chapitres qui constituent la trame de Québécois et Autochtones, François-Olivier Dorais et Geneviève Nootens tentent de voir ce qu’il serait possible d’apprendre les uns des autres et de tracer comme destin commun sur la base d’un partage de territoire.

Diane Landry est une artiste inclassable. Depuis 30 ans, elle confectionne des installations animées capables des performances les plus diverses. Influencée par le ready made de Marcel Duchamp, portée sur le recyclage de toutes sortes de matières, elle fait penser parfois aux patenteux du Québec, un titre qui lui plairait sans doute. À la Galerie Vox, avec la complicité de Marie-Josée Jean et de Claudine Roger, elle offre un tour d’horizon parsemé d’œuvres anciennes et de l’inédite Mécanique céleste.

Vincent Lambert est poète et essayiste. Il a publié L’âge de l’irréalité, sur les origines de la poésie québécoise, ouvrage qui semble bien être sa thèse de doctorat dont on sent quelques traces dans le présent livre. Il est aussi l’auteur des recueils Mirabilia et de La fin des temps pour un témoin oculaire. Rien que ces titres laissent entendre qu’une humeur sourde et inquiète doit bien l’habiter.

Le 24e Festival de la poésie de Montréal est en cours jusqu’au 4 juin. La fête des mots se déroule à plusieurs endroits cette année en faisant valoir une affiche des plus diversifiées en genres, langues et nationalités.

La carrière de Renée Dupuis est ponctuée de nombreuses réalisations et de belles distinctions. Forte de la Médaille du Barreau du Québec, nommée sénatrice indépendante au Sénat du Canada, elle a présidé la Commission des revendications des Indiens de 2003 à 2009 et fut ensuite nommée témoin honoraire par la Commission de vérité et réconciliation du Canada en avril 2013. Elle est donc la personne toute désignée pour faire un retour approfondi sur la situation des Autochtones au Canada.

Normand Rajotte en est à son quatrième livre de photographies, cinq si on ajoute celui réalisé en collaboration avec Jean Lauzon. Son plus récent, Carcasse, ne s’est pas immédiatement présenté à lui comme tel. Le projet a commencé bien innocemment, quoique avec une teneur un rien dramatique.

Le 22e Festival du Jamais Lu présente jusqu’à demain soir 24 projets d’auteurs et d’autrices d’ici et d’ailleurs qui déambulent entre joie fébrile et lucidité de circonstance. Le spectacle d’ouverture ainsi que les lectures de Nicolas Gendron et de Bibish Marie Louise Mumbu ont certes démontré la pertinence de l’événement de cette année.

Jérôme Gosselin-Tapp, qui s’est déjà exprimé sur le sujet de la laïcité avec son collègue Michel Seymour dans La Nation pluraliste, s’attaque à la question des fondements interculturels, base du vivre-ensemble que s’est donnée comme cadre la province de Québec avec Refonder l’interculturalisme.

Evergon, de son vrai nom Albert Jay Lunt, est riche d’une carrière de plus de 50 ans. Il l’est aussi de ses nombreux alter ego dont le plus connu et le plus constant reste tout de même celui que l’on voit ici clore le bal, ou presque : Evergon. Son exposition, Théâtres de l’intime, est présentée au MNBAQ.
