
Lauréate de la bourse Guggenheim pour les arts en 2019, Jessica Eaton est l’une des photographes les plus importantes au Canada. Sa plus récente exposition à Montréal se concentre sur les… fleurs!
Lauréate de la bourse Guggenheim pour les arts en 2019, Jessica Eaton est l’une des photographes les plus importantes au Canada. Sa plus récente exposition à Montréal se concentre sur les… fleurs!
Marcel Grondin et Moema Viezzer forment un couple. Le premier a été coopérant international et professeur dans de nombreuses universités. Auteur de 11 livres, il s’intéresse à l’histoire des populations indigènes des Amériques dont il parle quelques langues parmi les neuf qu’il connaît. La seconde est une sociologue qui a consacré sa vie à l’éducation populaire, surtout à la cause des femmes et aux questions environnementales. Tous deux vivent à Toleda, au Paraná, l’un des états du Brésil. C’est à deux qu’ils ont rédigé ce livre, paru originalement en portugais et maintenant additionné d’un chapitre écrit par Nawel Hamidi et Pierrot Ross-Tremblay, pour les besoins de cette édition en français.
Est-ce que les baby-boomers ont le sens de l’humour? Le test à réussir pour ceux-ci et celles-là s’offre en ce moment au Théâtre aux Écuries dans le cadre du spectacle Le clone est triste du Théâtre du Futur. La succulente comédie se rit des défauts de plusieurs générations, mais surtout, et avec raison, de celle des douillets boomers.
L’Association québécoise des critiques de théâtre (AQCT) récompense, pour la saison 2021-2022, une pièce de théâtre documentaire et l’adaptation d’un roman culte pour ses deux principaux prix : Pas perdus | documentaires scéniques et Vernon Subutex.
Pour des raisons pandémiques, les spectacles internationaux ont moins voyagé depuis trois ans. La pièce Moby Dick de Plexus Polaire, rareté importée ici par Casteliers, est une véritable merveille. Du théâtre de marionnettes aussi grandiose dans la forme que dans la substance. Ce soir seulement au théâtre Outremont!
L’essai de Francis Dupuis-Déri, Panique à l’université, analyse ce qui se cache derrière les appellations incontrôlées de « woke » et de « wokisme ». L’auteur démonte une à une les stratégies de polémistes qui cherchent à créer un climat de panique sociale propice au maintien d’un statu quo qui les avantagent. Le livre en fait une démonstration des plus éloquentes.
L’opéra de Julien Bilodeau et de Michel Marc Bouchard, La beauté du monde, a conquis le public et la critique. En temps de guerre, n’oublions jamais l’Ukraine, ce récit nous rappelle que le cri ultime de la poète Huguette Gaulin résonne encore plus fort dans nos oreilles au sujet du monde qui nous entoure et de notre droit d’y participer pleinement. Il ne reste que deux représentations.
L’Espace Go reprend la pièce La Fureur de ce que je pense sur l’oeuvre de Nelly Arcan, une production de la compagnie Infrarouge, de Marie Brassard. C’est d’ailleurs elle qui en assure la mise en scène depuis une idée de Sophie Cadieux. D’abord créée en 2013, présentée au Japon, avec des interprètes du pays, en Espagne et ailleurs, elle nous revient avec presque la même équipe, composée des comédiennes Sophie Cadieux, Christine Beaulieu, Larissa Corriveau, Evelyne de la Chenelière, Johanne Haberlin, Julie Le Breton et Anne Thériault.
Le théâtre vu par le théâtre. Tel que mis en scène par Lorraine Pintal, Le roman de Monsieur Molière, du Russe Mikhaïl Boulgakov, réfléchit aux conditions dans lesquelles vivaient les artistes au temps de Jean-Baptiste Poquelin et aujourd’hui. Les rois, l’état, la police politique, les fonctionnaires, la censure. Devant cette machine, que reste-il de la création ? Molière et Boulgakov même combat.
On ne refait pas l’histoire, mais encore faut-il la connaître. L’historien Maurice Séguin a publié en 1968 L’idée d’indépendance au Québec. Ce court, mais important essai, a été réédité en 1977 et le revoici chez Boréal compact. Pourquoi? Et bien, il semble que l’histoire se répète en ce « pays' » du Québec.