Les finalistes aux Prix littéraires du Gouverneur Général ont été annoncés. Même s’il s’agit d’une annonce retardée en raison de la crise pandémique, on ne peut que noter quelques absent·e·s important·e·ss parmi les titres nommés.
Essais

Cette semaine, Louise Warren et son tout premier recueil publié par Triptyque, L’amant gris, l’un des trois ou quatre meilleurs de l’année 1984, selon Michel Beaulieu. Depuis, la poète et essayiste a fait paraître une trentaine de titres, sans compter les livres d’artistes.

Depuis 10 ans maintenant, les Rencontres de la photographie en Gaspésie (ex-Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie) organisent leur série d’expositions le long du littoral, en des lieux souvent (mais pas toujours!) extérieurs et quelque peu distants. De Petite-Vallée à Miguasha et même au-delà, du Golfe à la Baie-des-Chaleurs, ces lieux sont nombreux et forment un itinéraire qui épouse la forme même de la péninsule! À voir et à lire dans une publication des Éditions Escuminac.

Le 23e Festival littéraire Metropolis bleu aura lieu du 24 avril au 2 mai prochains en extérieur et en ligne. L’événement hybride proposera une cinquantaine d’activités avec plus d’une centaine d’invités autour du thème « Les défis de notre temps ».

Les finalistes aux Prix des libraires 2021 confirment que l’année dernière a été particulièrement relevée en littérature québécoise. Et n’en déplaise à ceux qui trouvent qu’on se répète, les femmes occupent encore une fois, et avec raison, le haut du pavé.
Le Cabaret de la résistance a lancé superbement le 26e Festival international de littérature vendredi et l’événement propose cette semaine la reprise de La vie littéraire de Mathieu Arsenault. Autre résistant et esprit libre.

Essayiste et poète, dans cet ordre plus que jamais, Louise Warren revêt à nouveau son regard étonné sur le monde dans Le livre caché de Lisbonne. Cet essai, comme un autre qui le préparait en quelque sorte L’enveloppe invisible, montre l’atelier de l’artiste, cette fois, mobile. Un atelier avec des objets et des lieux, à Lisbonne, étrangers. Une matière bien réelle, toutefois, libératrice des sensations dont a besoin Louise Warren dans sa réflexion sur la création.