Au milieu des vivants, Josée Bilodeau

Au milieu des vivants est un roman touchant, troublant parfois, au sujet d’un deuil difficile. La narratrice a perdu son amant. Elle fuit au Mexique pour retrouver, peut-être, un sens à la vie. Pour se retrouver dans tous les cas.

À sa question « Quoi le poème? », Martine Audet répond qu’elle continue. Au Salon du livre, elle dédicacera son plus récent recueil La société des cendres. Et s’il y a escarbilles, c’est qu’il y a eu flammes. Martine Audet brûle de vérité. Avec des mots fragiles et forts à la fois, elle protège le vide essentiel dans une chambre qui n’existe pas et à laquelle, elle nous donne généreusement accès.

Valérie Roch-Lefebvre a écrit un premier roman magnifique, Bannie du royaume. Dans un style singulier, l’autrice explore l’intimité de trois générations d’une même famille. Ce n’est pas qui est quoi ou même le comment qui importe dans cette belle réussite littéraire, mais le regard et les mots pour le dire, ainsi que l’écoute empathique que porte la romancière aux uns et aux autres.

Yvon Rivard, photo: Dominique T. Skoltz

Yvon Rivard revient sur Le chemin de l’école qu’il a tant parcouru. C’est là précisément qu’il veut amener le lecteur, dans une vision à la fois simple et large de l’enseignement. Dans une école qui enseigne à apprendre, qui donne le goût d’apprendre, plutôt qu’uniquement l’envie d’un emploi bien rémunéré. L’école qui forme des citoyens et non seulement des employés.