L’Agora de la danse célèbre le retour des corps en mouvement dans sa programmation d’hiver. Sept spectacles seront présentés de janvier à mai 2022, dont de nouvelles créations de la lauréate du Grand Prix de la danse Mélanie Demers, mais aussi de George Stamos et d’Amélie Rajotte.
Après sa création fort bien accueillie lors du dernier FTA, La goddam voie lactée de Mélanie Demers revient en saison à l’Agora de la danse, du 6 au 9 octobre.
Olivier Aubin dans Vers solitaire, photos: Charles Lafrance
Rare spectacle à avoir eu lieu en zone rouge pandémique l’an dernier, Vers solitaire se poursuit jusqu’au 30 octobre dans les rues du centre-ville. Quatre metteuses et metteurs en scène, quatre interprètes, mais un.e seul.e à la fois face à un.e seul.e spectatrice.teur. Également, un seul auteur et directeur artistique, Olivier Choinière, s’imposant ici en véritablement maître de l’art de la déambulation.
Qui dit innovation et création, dit Chapelle à Montréal depuis maintenant 31 ans. Les esprits curieux remplissent la salle fiévreusement à la recherche de nouveautés présentes et de futurs en devenir. Le directeur artistique Olivier Bertrand fait appel cette année à 150 artistes qui y présenteront 25 spectacles.
Carmen Jolin peut quitter la direction artistique du Théâtre Prospero la tête haute. En 12 ans, elle a bellement encouragé la création et les artistes d’ici tout en nous faisant découvrir des dramaturgies incontournables venues, entre autres, d’ailleurs. Nous avons profité d’une entrevue à propos de son dernier-né pour lui lever bien haut notre chapeau.
La chorégraphe Mélanie Demers marquera la saison 2021-2022 de l’Agora de la danse avec deux spectacles. Encensé par la critique au dernier FTA, La Goddam voie lactée y sera présentée en octobre. Suivra le printemps prochain, en avril plus exactement, une nouvelle création dont les détails seront dévoilés… demain!
La 15e édition du Festival TransAmériques prend l’allure d’une immense bouée de sauvetage devant le raz-de-marée qui menace, depuis un an, d’emporter les arts vivants. Beaucoup de danse, durement affectée par les annulations pandémiques, et surtout des créatrices et créateurs d’ici, étant donné les voyages restreints. Le FTA répond au nécessaire face aux dangers.
Marie Brassard dans Violence, photo: Marlène Gélineau Payette
Les sept premiers spectacles annoncés par le 15e Festival TransAmériques inscrivent les choix du programmateur Martin Faucher dans un objectif allant clairement à l’encontre des discriminations. Tout en diversité et en hybridité. Six créatrices (Marie Brassard, Louise Lecavalier, Mélanie Demers, Rhodnie Désir, Lara Kramer et Soleil Launière) et un créateur (2Fik) présenteront leur nouveau spectacle du 26 mai au 12 juin prochains.En présentiel, en extérieur et/ou en intérieur si la situation le permet, et en virtuel.
Des théâtres ont ouvert leurs portes à la recherche et à la création en temps de pandémie. D’autres salles se mettent au service de webdiffusions. La situation est loin d’être idéale, mais le milieu des arts vivants se fend d’idées et d’innovations pour maintenir les liens entre les artistes et avec le public.