Landfall, photos: Charles-Frédérick Ouellet

Photographe, et désormais vidéaste, Charles-Frédérick Ouellet entre dans l’oeil de l’ouragan Ida avec Landfall. Une exposition sensible et intelligente présentée au Centre de création et de diffusion en arts médiatiques La bande vidéo à Québec.

Jessica Houston, Over the Edge of the World, vue d’ensemble, photos: Mike Patten

Pour la seconde fois à l’intérieur d’une année et demie, Jessica Houston nous convie dans des lieux aux extrémités de notre monde avec son exposition Over the Edge of the World à Art mûr. Cette exposition évoque les pôles opposés que sont celui du Nord et cet autre, du Sud. Elle nous ramène à l’époque de leur conquête et à ceux qui en furent les explorateurs. Trois références façonnent cette présentation : les figures de Robert Peary, Roald Amundsen et une œuvre de fiction d’une nommée Ursula K. Le Guin.

Vue de l’exposition Nightlife au mont Pinacle d’Éliane Excoffier. Crédit photo : Laurence Grandbois Bernard. Courtoisie : Adélard, Frelighsburg.

Éliane Excoffier est, depuis quelques années maintenant, résidente de la région de Frelighsburg. Une de ses connaissances, membre de la Fiducie foncière du mont Pinacle, a évoqué avec elle l’idée d’élaborer un projet sur le site préservé sur ce mont. Il n’en fallait pas plus pour que le projet prenne forme et que le Centre Adélard, de plus en plus incontournable dans la région comme dans le monde des arts visuels au Québec, se joigne à l’aventure de Night Life au mont Pinnacle.

Dans tes pas, photo: Victorine Alisse

L’Espoir radical que veulent nourrir les Rencontres de la photographie en Gaspésie, puisque c’est là le thème choisi, peut bien reposer sur des propositions qui se concentrent sur le personnel et l’intime. Nul besoin de ratisser large, parfois. Ce qui préoccupe l’un est d’intérêt pour tous! Ici, deux photographes, Sophie Jodoin et Victorine Alisse, s’attardent à l’horizon familial, de façon différente mais complémentaire. Toutes deux tendent au narratif par la conjonction de l’image et du texte dans cette contribution singulière à l’événement gaspésien.

JJ Levine, Julie allaitant Casper, 2018

Il n’y pas probablement pas de meilleur endroit pour une telle exposition, Photographies queers, que le Musée McCord. En même temps, c’est le plus inattendu des lieux pour une telle initiative! On sait que le musée est propriétaire des archives Notman et qu’on compte en celles-ci un grand nombre de photos dites familiales, montrant, avec les apparats du temps et les postures obligées, les membres de grandes familles bourgeoises d’alors. À l’époque, passer entre les mains de ce photographe émérite et se soumettre à la photographie était une sorte de consécration. Cela contribuait à établir sa prééminence sociale. Les images de famille que propose JJ Levine ne sont pas aussi, apparemment, éminentes! Mais elles participent d’une nécessité plus grande encore et il n’est pas innocent que cela passe par le McCord!

Vue d’ensemble, Fly-on-the-Wall de Laurence Hervieux-Gosselin, photo: Robert Dubé

Les Rencontres de la photographie en Gaspésie se poursuivent jusqu’au 30 septembre. Pendant que l’événement présentera une série de rencontres en tournée, du 17 au 21 août, nous poursuivons notre petit tour d’horizon, bien partiel, composé de quelques coups de coeur : Laurence Hervieux-Gosselin et Mélissa Longpré.

Eiji Ohashi, Roadside Lights, ville de Kutchan 2017

Les Rencontres de la photographie en Gaspésie en sont maintenant à leur 13e édition. On connaît leur modus operandi. Il s’agit de couvrir un très large territoire avec des événements de toutes sortes, sur une période commençant en mi-juillet pour se terminer à la fin septembre. Cette année, quelque 400 kilomètres séparent le lieu de la 1ère exposition à Petite-Vallée de celui de la dernière dans la Baie des Chaleurs, à Matapédia. Alphiya Joncas et Alain Lefort forment ainsi une double parenthèse qui encadre toutes les autres.

Gabor Szilasi

Gabor Szilasi a 94 ans. Pendant ses 25 années d’enseignement, au Cégep du Vieux-Montréal comme à l’Université Concordia, il a formé des générations de photographes qui, chacun le dira, lui doivent beaucoup. Mais, surtout, avant tout, Gabor Szilasi est photographe. Au cours de la dernière décennie, on a d’ailleurs eu droit à des expositions rétrospectives d’envergure sur son œuvre. C’est lors d’une de celle-ci qu’il rencontre Joannie Lafrenière. Une complicité se crée dont va résulter ce film aujourd’hui sur nos écrans, tout simplement intitulé Gabor.

La conquête du béluga, crédit : Benoît Daoust

Du 25 mai au 9 juin prochains, le 16e FTA ouvre grand les voiles avec un retour important en présentiel. Le festival se montre moins européo-montréalo-centriste et à l’écoute de créateurs et créatrices qui gagnent à être davantage reconnu.e.s. C’est le cas de l’artiste de l’année 2020 en Gaspésie, Maryse Goudreau, qui se consacre depuis dix ans à une oeuvre-archive sur les bélugas. Cette créatrice multidisciplinaire présente au FTA sa pièce écoféministe, La conquête du béluga.