Une chorégraphie sans « chorégraphe » ni « danseurs ». Dousse nuit, holey night d’Audrée Lewka et Les Lewski fait partie de ces performances à la frontière des disciplines. Après Poneyboyz présenté au OFFTA en mai dernier, Audrée Lewka propose une autre courte pièce inspirée de la fête du petit Jésus et du gros barbu, Dousse nuit, holey night. En musique et en costumes.

Disparu.e.s, photo Caroline Laberge

Présentée chez Duceppe, la pièce Disparu.e.s (August: Osage County) met en scène une famille dysfonctionnelle américaine qui aurait pu tout aussi bien être québécoise. La mort du père fait ressortir la vérité se cachant derrière chacun des membres du clan Weston, la mère et des trois sœurs. Marie-Hélène Thibault joue l’aînée, Barbara, qui refuse de disparaître.

Adam a la pomme, c’est-à-dire qu’il est l’élu d’une femme, son épouse, qui lui a donné pas seulement une, mais deux chances dans la vie. Malgré la maladie, il a la pêche aussi, il est le plus fortuné des hommes même s’il l’ignore. La narratrice de Une deuxième chance pour Adam, elle, a presque tout d’une sainte. Entre la chance et le courage, le très beau roman de Felicia Mihali nous apprend l’amour conscient.

La directrice du FIL, Michelle Corbeil, photo: Marie-Andrée Lemire

Du 20 au 29 septembre, le Festival international de la littérature célébrera son 25e anniversaire en bonne partie avec des mots de femmes qui ont marqué les lettres depuis plus de 100 ans: d’Emily Dickinson à Nancy Huston en passant par Sylvia Plath et Nelly Arcan. Le FIL se promènera partout au Québec cette année, grâce aux librairies indépendantes, et présentera donc 75 événements pour tous les publics avec la participations de plus de 200 artistes.

Natasha Kanapé Fontaine, photo: Godefroy Mosry

Ce n’est pas un spectacle de théâtre, de slam ou de musique. Ce n’est pas un récital de poésie ni une performance non plus. Mais c’est un peu tout ça que nous offre la magnétique et incandescente Natasha Kanapé Fontaine avec Tshishikushkueu. Inspirée de son recueil Bleuets et abricots, l’artiste nous lance en orbite dans un saisissant espace intersidéral et interdisciplinaire.

Bienvenue dans la simili-vie de Simili. Un pays où les antihéros se croient sans tache. Une contrée où les fantasmes triomphent. Heureusement, Dominique Strévez La Salle fait la part des choses. Avec doigté et un certain humour noir. Le lecteur ne sera peut-être pas rassuré, au bout du conte, mais il comprendra une chose ou deux sur l’immoralité et l’indifférence qui nous guettent.