Ma vie en peintures est le premier roman de l’Argentine Maria Gainza. Critique d’art, la néo-écrivaine pose un […]
VEILLE POUR LE VEILLEUR Le poète, essayiste, éditeur, chroniqueur et journaliste Jean Royer, qui vient de nous quitter, […]
David Homel, Portrait d’un homme sur les décombres, traduit par Jean-Marie Jot, Leméac, 268 pages

Le nouveau roman du montréalais David Homel, Portrait d’un homme sur les décombres, rend compte de la pensée affairée d’un journaliste qui a bien vécu, connu une carrière passionnante, mais qui, vieillissant, surnage dans une relation amoureuse platonique avec des enfants dont les faits et gestes deviennent préoccupants.
Pas question de se reposer sur les lauriers d’un 50e anniversaire bien occupé au Centre du Théâtre d’aujourd’hui. Le directeur artistique Sylvain Bélanger a plutôt choisi de se relever les manches en 2019-2020 et de tendre les bras vers la(les) communauté(s) d’un Québec divisé par mille questions plus ou moins existentielles. Le CTDA se demande ce que l’on peut (re)construire et/ou (re)commencer ensemble aujourd’hui. D’ailleurs, des travaux de rénovation repousseront le début de la programmation jusqu’à la mi-novembre.


En 50 ans d’écriture, France Vézina s’est faite rare. Chaque offrande de sa part s’avère donc un cadeau tombé du ciel. La poète, dramaturge et romancière (Osther, le chat criblé d’étoiles) marche, d’ailleurs, toujours la tête en l’air, tentant de capter l’indicible. Avec Le génie de l’enfance, paru à l’automne, elle démontre encore une fois sa pertinence, son extrême sensibilité et sa foi en la force des enfants pour sauver le monde.

Après 13 ans, le OFFTA a atteint sa vitesse de croisière. L’assistance aux spectacles s’est maintenue à 92 %, avec plus de deux tiers de représentations à guichets fermés, du 24 mai au 2 juin. La pertinence d’un événement complémentaire au FTA ne fait pas de doute aux yeux du directeur Vincent de Repentigny eu égard aux résultats, mais aussi par rapport au soutien offert aux artistes émergents.

Avec Ce qui se trame, la dramaturge Mélanie Dupont a réalisé 12 entretiens autour du théâtre de Brigitte Haentjens avec de fidèles collaboratrices.teurs de la metteuse en scène et autrice. De splendides photos d’Angelo Barsetti accompagnent ce livre qui offre des pistes intéressantes au sujet de la création théâtrale et dévoile les complicités au cœur du travail et de la pensée de Brigitte Haentjens. Nous lui avons demandé de décrire comment elle voit certaine.e.s de ces créatrices.eurs qui partagent avec elle la même passion pour le théâtre.

Le recueil Ravissement à perpétuité (Le Noroît) de Jonathan Charette est couronné du prix Émile-Nelligan 2018. Il s’agit […]

Il y a toujours un.e auteur.e au théâtre, au singulier ou au multiple, à la mise en scène ou à la dramaturgie. Le 13e FTA a célébré du 22 mai au 4 juin l’importance du texte. Dans un monde qui nous tombe des mains devant tant de préjugés, de clichés, de courtes vues, d’humeurs et de bruits, le théâtre reste une agora où la pensée peut éclore et se déployer, où s’élever ne signifie pas rabaisser. Non pas pour pérorer, montrer son nombril ou ses connaissances. Non. Parce que simplement, le public, donc le monde, en a cruellement besoin.
Cutlass Spring est présentée ce soir au Théâtre Prospero.

Cutlass Spring, le nouveau né de Dana Michel, sort de ses tripes comme Yellow Towel et Mercurial George auparavant, trois spectacles, en tout, qui se promènent sur la planète. L’artiste montréalaise continue d’étonner brillamment, et de détonner aussi face aux formes classiques et même contemporaines, avec sa façon bien à elle d’allier danse, théâtre et performance.