Le poids des fourmis, photo: Yanick Macdonald

La pièce Le poids des fourmis de David Paquet, mise en scène par Philippe Cyr, est finaliste dans trois catégories aux Prix de la critique pour la saison 2019-2020. Quatre autres pièces sont finalistes dans deux catégories : Becoming Chelsea de Sébastien Harrisson, mise en scène d’Éric Jean ; Les filles et les garçons de Dennis Kelly, traduite par Fanny Britt et mise en scène de Denis Bernard ; Fleuve de Sylvie Drapeau, mise en scène de Angela Konrad ; Sang de Lars Norén, traduite par René Zahnd, mise en scène de Brigitte Haentjens.

Louise Cardinal, Luc Bourgeois, Mélanie St-Laurent et Sébastien Gauthier dans Nous nous sommes tant aimés, photos: François Larivière

L’amitié a tenu ensemble le merveilleux groupe responsable du Petit Théâtre du Nord. Le voilà bien installé dans sa nouvelle salle – une ancienne église – de Boisbriand, interprétant une création de Simon Boulerice, Nous nous sommes tant aimés, mise en scène par Charles Dauphinais. Les copains d’abord, chantait Brassens, mais ce n’est pas parce qu’on rit que c’est toujours drôle, comme le suggère l’auteur de ce texte doux-amer.

Brigitte Saint-Aubin dans Design intérieur, photos: Le petit russe

Chez Duceppe jusqu’au 20 juin, Brigitte Saint-Aubin refait son Design intérieur. Comme plusieurs d’entre nous en temps de crise, en raison d’un deuil ou d’une pandémie. Les moments charnières nous remettent souvent en question. Ainsi parlait Andromaque de Racine : «Où suis-je? Qu’ai-je fait? Que dois-je faire encore? Quel transport me saisit? Quel chagrin me dévore?»

Anne-Marie Olivier, Marie-Louise Bibish Mumbu et Étienne Lou.

Le festival du Jamais Lu célébrera ses 20 ans, 500 artistes et 1000 mains du 19 au 28 août cette année. Pour épauler Marcelle Dubois et son adjointe artistique Fanny Brossard-Charbonneau à la programmation, un trio éclectique: Anne-Marie Olivier, Marie-Louise Bibish Mumbu et Étienne Lou.

La découverte de nouvelles voix en poésie prouve hors de toute fiction raisonnable que ce genre littéraire reste vigoureux et attrayant pour les plus jeunes prenant la plume. En toutes lettres vous présente et vous fait entendre le mots de Michael Gouveia, publié par les Éditions L’Interligne. Entrevue avec un jeune écrivain prometteur.

Olivier Arteau et Fabien Piché en répétition, photos: Chloé Delorme

Confinés, enfermés, cloîtrés, nous le sommes à divers degrés depuis un an. Avec leur projet La pudeur des urinoirs, Olivier Arteau et Fabien Piché pousseront le « vécu » pandémique encore plus loin en s’isolant… devant tout le monde. Dans les deux prochaines semaines, ils iront au bout de leurs forces, tour à tour, en marchant en continu sur un tapis roulant, puis en étant enfermés dans des casiers. À voir dans la vitrine du Centre du Théâtre d’aujourd’hui et sur le web.

Stop! Malgré la fin prochaine de la publication de nouveaux recueils à L’Écrou, la poésie québécoise continue d’essaimer dans les marges. Plusieurs petits et micro éditeurs ont vu le jour au cours des dernières années, permettant à la relève de trouver maison à ses mots. Pas de vagues est probablement le plus étonnant de ces souteneurs du verbe. Éliot B. Lafrenière fabrique à la main les plus beaux écrins poétiques qui soient.

Le recueil de Martine Audet La société des cendres suivi de Des lames entières reçoit le Prix littéraire du Gouverneur général 2020 en poésie. La qualité de la littérature des femmes est mise en évidence encore une fois cette année puisque les récompenses du meilleur roman et du meilleur essai vont respectivement à Sophie Létourneau (Chasse à l’homme) et Frédérique Bernier (Hantises).

Alep, portait d’une absence, photos: Pierre Yves Massot

Programmée l’an dernier puis reportée à cette année, la pièce Alep, portrait d’une absence reste l’un des projets les plus attendus au FTA. Entre 2012 et 2016, la guerre civile a fait plus de 20 000 morts dans la deuxième ville de Syrie. Devant un spectateur à la fois, le spectacle « reconstruit » en quelque sorte Alep à l’aide des témoignages de 10 survivants qui ont fui le conflit. En toutes lettres s’est entretenu avec le dramaturge Mohammad Al Attar.

Nicole Brossard, photo: Denyse Coutu

Le 22e Festival de la poésie de Montréal commence aujourd’hui et se déroulera jusqu’au 6 juin avec la participation d’une cinquantaine de poètes lors d’une quinzaine d’événements inédits en ligne. La poésie des femmes y occupera une place importante. Entre nos mains est le thème cette année et ce qui s’y trouve depuis quelques mois est la fabuleuse Anthologie de la poésie actuelle des femmes au Québec 2000|2020 (préparée par Vanessa Bell et Catherine Cormier-Larose. En toutes lettres s’est entretenu de la poésie au féminin avec Nicole Brossard, coautrice de l’Anthologie de la poésie des femmes du Québec, des origines à nos jours.