Tiohtià:Ké : Cartographie de récits autochtones, photos: David Ospina

Le 22e Festival du Jamais Lu présente jusqu’à demain soir 24 projets d’auteurs et d’autrices d’ici et d’ailleurs qui déambulent entre joie fébrile et lucidité de circonstance. Le spectacle d’ouverture ainsi que les lectures de Nicolas Gendron et de Bibish Marie Louise Mumbu ont certes démontré la pertinence de l’événement de cette année.

HAUT : Evergon, The Lion, the Hoop-Handleur and the Clown, de la série Le Cirque: Works by Celluloso Evergonnie, 1990. Diptyque, épreuves instantanées (Polaroid), 233,5 x 112 cm. Collection Ginerny Capital. © evergon Photo : MNBAQ, Jean-Guy Kérouac BAS : Les grincheux chromogènes (Evergon-Ringuette), The Ramboy Historian, de la série Ramboys: A Bookless Novel Series. Works by Egon Brut and Celluloso Evergonni, 2021. Sur une idée originale et avec la collaboration de Karl-Gilbert Murray. Impression numérique à partir d’un négatif noir et blanc 3 ¼ x 4 ¼ (Polaroid), 152,4 x 121,9 cm. Collection de l’artiste. © Evergon-Ringuette

Evergon, de son vrai nom Albert Jay Lunt, est riche d’une carrière de plus de 50 ans. Il l’est aussi de ses nombreux alter ego dont le plus connu et le plus constant reste tout de même celui que l’on voit ici clore le bal, ou presque : Evergon. Son exposition, Théâtres de l’intime, est présentée au MNBAQ.

Les étoiles peuvent naître partout, même dans les trous noirs, semble-t-il. Le nouveau recueil de Roxane Desjardins n’est pas un ciel étoilé en 2D, mais bien une image du cosmos en 3D. C’est un livre-somme où un poème en cache un autre et ainsi de suite. Le genre de livre, Trou noir, qu’on garde tout près parce qu’il n’a pas fini de nous livrer ses secrets.