https://vimeo.com/501207572

Le 39e Festival international du film sur l’art mettra en ligne 249 films de 41 pays du 16 au 28 mars 2021. Pandémie oblige, c’est déjà la deuxième année que le FIFA a lieu virtuellement. Et comme la crise sanitaire est loin d’être terminée, pourquoi ne pas s’offrir un panier bleu de films réalisés et produits ici? En théâtre, danse, littérature et arts visuels, il y a de quoi remplir le chariot au 39e FIFA.

Plus de 114 000 travailleurs culturels ont perdu leur emploi au Canada en 2020, soit une personne sur quatre œuvrant dans ce domaine. La pandémie a particulièrement ravagé le théâtre et les arts de la scène, puisque les compagnies d’arts d’interprétation – ce qui exclut le cinéma et la télévision – ont connu une baisse de 41 % du nombre d’emplois et de 60% en heures travaillées. Une véritable hécatombe.

La vie des théâtres se poursuit. En coulisses, sur scène, en salle de répétition, notamment, mais sans spectateurs. Depuis trois ans, le Quat’sous rejoint le public d’une autre façon avec ses agoras. La vision du directeur artistique Olivier Kemeid passe par un théâtre citoyen. Encore plus en temps de pandémie. Trois nouvelles balados sont disponibles, mettant en vedette Evelyne de la Chenelière, Webster et une autre avec Marie-Thérèse Fortin, dès jeudi.

Cité mémoire est un projet d’art public grandiose à l’échelle montréalaise. Le parcours interactif continuera de s’étendre au cours des ans et il fera probablement des petits ailleurs dans le monde. Comme on peut le constater dans le film de Janice Zolf et de Sylvie Van brabant, Au coeur de Cité Mémoire, c’est surtout le résultat d’une longue amitié créative entre les idéateurs du projet, Michel Lemieux et Victor Pilon.

Des théâtres ont ouvert leurs portes à la recherche et à la création en temps de pandémie. D’autres salles se mettent au service de webdiffusions. La situation est loin d’être idéale, mais le milieu des arts vivants se fend d’idées et d’innovations pour maintenir les liens entre les artistes et avec le public.

Le Centre du Théâtre d’aujourd’hui se lance. Les cyclistes roulent, mais les artistes travaillent aussi rue Saint-Denis. Ils joueront devant public demain, dans deux mois ou plus tard. Pas question de virtuel au CTDA pour l’instant. Le directeur, Sylvain Bélanger, s’engage envers les artistes pour continuer de répéter et de présenter les neuf pièces prévues au programme quoiqu’il arrive.