Lignes de fuite a été présentée au Théâtre d’aujourd’hui au printemps dernier

Lignes de fuite, toutes les photos sont de Valérie Remise

La troisième pièce de Catherine Chabot, Lignes de fuite, s’avère une suite logique aux deux premières. Il s’agit du portrait percutant d’une génération centrée sur elle-même, en déficit d’espoir et qui ose se moquer de tout élan de compassion ou des éléments les plus nobles du groupe. Effrayant.

Sur la photo : Mayi-Eder Inchauspé, directrice de l’administration et des ressources humaines d’ESPACE GO, Micheline Chevrier, directrice artistique et générale d’Imago Théâtre, Nathalie Maillé, directrice générale du Conseil des arts de Montréal, Marie-Ève Milot, codirectrice artistique du Théâtre de l’Affamée et représentante des F.E.T., Ginette Noiseux, directrice générale et artistique d’ESPACE GO, Elkahna Talbi, autrice, poétesse, artiste de spoken word et comédienne, membre des F.E.T.

(Photo Caroline Laberge)

Sept mois après la tenue du Chantier féministe sur la place des femmes au théâtre organisé par Espace GO, le comité de direction de l’événement met de l’avant neuf recommandations pour atteindre la parité femmes-hommes au théâtre. En outre, Espace GO et le Conseil des arts de Montréal, en collaboration avec Imago Théâtre, Le Théâtre de l’Affamée et les Femmes pour l’équité en théâtre (F.E.T.) annoncent la création du Prix Jovette-Marchessault doté d’une bourse de 20 000 $

Disparu.e.s, photos: Caroline Laberge

Au-delà du rire, beaucoup de sortes de rires en fait, la pièce Disparu.e.s porte véritablement sur la disparition de la famille. On peut y lire également la désintégration d’une société cynique composée d’individus mesquins et profondément malheureux. Ce n’est pas parce qu’on rit que c’est drôle, sait-on, et René Richard Cyr l’a bien compris en administrant, avec ce spectacle captivant, une superbe taloche à la face de l’hypocrisie.

Une chorégraphie sans « chorégraphe » ni « danseurs ». Dousse nuit, holey night d’Audrée Lewka et Les Lewski fait partie de ces performances à la frontière des disciplines. Après Poneyboyz présenté au OFFTA en mai dernier, Audrée Lewka propose une autre courte pièce inspirée de la fête du petit Jésus et du gros barbu, Dousse nuit, holey night. En musique et en costumes.

Disparu.e.s, photo Caroline Laberge

Présentée chez Duceppe, la pièce Disparu.e.s (August: Osage County) met en scène une famille dysfonctionnelle américaine qui aurait pu tout aussi bien être québécoise. La mort du père fait ressortir la vérité se cachant derrière chacun des membres du clan Weston, la mère et des trois sœurs. Marie-Hélène Thibault joue l’aînée, Barbara, qui refuse de disparaître.

Natasha Kanapé Fontaine, photo: Godefroy Mosry

Ce n’est pas un spectacle de théâtre, de slam ou de musique. Ce n’est pas un récital de poésie ni une performance non plus. Mais c’est un peu tout ça que nous offre la magnétique et incandescente Natasha Kanapé Fontaine avec Tshishikushkueu. Inspirée de son recueil Bleuets et abricots, l’artiste nous lance en orbite dans un saisissant espace intersidéral et interdisciplinaire.

Cirque du Soleil

绮幻之境 (Un monde fantastique) ou X: The Land of Fantasy en anglais. C’est le titre de la 45e création originale et nouveau spectacle permanent du Cirque du Soleil présenté à Hangzhou en Chine, dont la première officielle a lieu demain soir. Hugo Bélanger, metteur en scène de la pièce Le bizarre incident du chien pendant la nuit (présentée chez Duceppe l’an dernier et cet été à Saint-Jérôme) est à la barre de cette production gigantesque mettant en vedette une cinquantaine d’artistes. De cirque, mais de la scène aussi, puisqu’il s’agit du spectacle du Cirque « doté de la plus grosse trame narrative de son histoire », estime le metteur en scène québécois.