Le présent essai pourrait s’intituler « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Autochtones du Canada et aviez peur de demander ». Ce livre a été écrit par une personne qui a une connaissance étendue et personnelle de la situation de ceux-ci, autant par son vécu propre, car elle est Métis, que par sa connaissance du droit. Chelsea Vowel est en effet enseignante de la langue crie à la Faculté des études autochtones de l’Université de l’Alberta, professeure et spécialiste du droit, en plus d’être la cofondatrice de l’organisme Métis in Space Land Trust.

Jean Paul Riopelle (1923-2002), Point de rencontre – Quintette (polyptyque), 1963, huile sur toile, 428 x 564 cm (5 panneaux). Paris,
Centre national des arts plastiques. © Succession Jean Paul Riopelle / SOCAN (2021). Photo MBAM, Jean-François Brière

Le Musée des Beaux-Arts de Montréal présente, jusqu’à la mi-septembre,  l’exposition Riopelle : À la rencontre des territoires nordiques et des cultures autochtones. Au-delà de cette thématique bien circonscrite, cet événement permet d’admirer 110 œuvres du peintre, issues de la collection du musée et d’une cinquantaine de collections institutionnelles et particulières canadiennes, américaines et françaises. Elle comprend même deux œuvres majeures récemment restaurées. C’est dire combien elle parvient à excéder l’objectif d’abord suggéré par le titre et nous immerger dans l’imaginaire de l’artiste. 

Simon Brault, directeur du Conseil des arts du Canada, Louise Lantagne, présidente de la SODEC, Vanessa Kanga, fondatrice du Festival Afropolitain nomade et Natasha Kanapé-Fontaine, artiste, photomontage: CORIM

Les artistes de la relève risquent d’écoper davantage de l’engorgement qui suivra l’actuelle pandémie en raison d’un recours probable aux valeurs sûres et aux artistes établis par les différents diffuseurs d’arts vivants, ici et ailleurs.

Courir l’Amérique, photos de répétition: Sylvie-Ann Paré

Rien ne sert de discourir, il faut partager à point. C’est ce que proposent Patrice Dubois, Soleil Launière et Alexandre Castonguay avec le spectacle Courir l’Amérique. Inspirés par les livres de Serge Bouchard et de Marie-Christine Lévesque, les trois complices de scène (re)font l’histoire de ce coin de terre que nous avons de la difficulté à partager. Heureusement, le vrai dialogue est toujours fécond.