Sur l’apparition des os dans le corps, photos: Maxime Paré-Fortin
Après Vous êtes animal de Jean-Philippe Baril Guérard, voici un autre spectacle traitant de l’origine des espèces, Sur l’apparition des os dans le corps de Gabriel Plante. Là où la première pièce commentait l’actualité et notre perception de la vérité, la deuxième y va de considérations davantage philosophiques au sujet de l’humanité.
Mélanie Demers met en scène sa toute première pièce de théâtre, Déclarations, un texte du réputé dramaturge et écrivain canadien Jordan Tannahill. Pour ce faire, la choréagraphe s’est entourée d’une équipe toute étoile, dont cinq interprètes appelés à bouger autant qu’à jouer. Cet hommage à la vie a été inspirée par la mort de la mère du dramaturge qui vit maintenant à Londres.Au Prospero dès le 1er novembre.
Mythe de Mykalle Bielinski, photos: Yanick Macdonald
Présentée à Espace GO dans sa version définitive, la pièce Mythe de Mykalle Bielinski est un délice pour le coeur et l’âme. L’autrice-compositrice-metteuse en scène réunit quatre autres interprètes afin de célébrer l’esprit élevé à un niveau supérieur.
Le Noroît est une forêt mature qui compte des centaines d’arbres-poètes publié.e.s en 50 ans. Une forêt diversifiée, comportant autant d’essences de plantes ligneuses terrestres indigènes qu’exogènes avec plusieurs branches. La cinéaste et photographe Monique Leblanc s’y est promenée pendant quelques années dans le but de célébrer la maison d’édition. Elle a planté un arboretum, J’écris peuplier, c’est-à-dire un très beau livre illustré avec soin et pertinence. En dialogue avec les textes de 25 femmes et de 25 hommes ayant publié au Noroît, surtout depuis les années 80.
Sous la direction de Sophie-Anne Landry et de Mattia Scarpulla, l’anthologie Épidermes, publiée chez Tête première, fait tomber les masques de la narration. Le corps des textes des 14 autrices·teurs relève du mélange des genres. Autofiction, récit classique, poésie. Devrait-on parler de littérature non-binaire quand on voit l’hybridité envelopper plusieurs façons d’écrire aujourd’hui ? Les corps humains se transforment, les livres aussi.
Un grand livre. Percutant, bouleversant. De ceux qu’on peut lire et relire en y cueillant de nouvelles vérités à chaque fois. Un livre sur le ici et maintenant. Il procède d’une hybridité des genres littéraires pour mieux englober son sujet vaste comme un trou noir. Ce qui n’est pas Rien du tout, malgré l’humilité du titre, paru chez Mémoire d’encrier. Un trou noir peut aspirer l’univers entier, concentré ici dans une superbe plume. Olivia Tapiero nous éblouit avec ce livre où interviennent le récit, l’essai et la poésie.
Virginia Pésémapéo- Bordeleau, photo: Christian Leduc
Louis-Karl Picard-Sioui, photo: Hélène Bouffard
Shan Dak Puana, photo: DSIN/ C. Blaney
Pierrot Ross-Tremblay, photo: Éditions Prise de parole
Jean Sioui, photo: Louise Leblanc
À En toutes lettres, on ne saurait parler de littérature autochtone sans rendre hommage à quelques poètes des Premiers peuples. Des signatures diverses se déployant entre la grandeur du territoire et l’infini de l’intime, en passant par des paroles plus engagées, anthropologiques ou philosophiques, en françaisou traduites de l’anglais, de l’ilnu, du wendat et de l’inuktitut. Voici une sélection préparée dans le but de célébrer notre deuxième anniversaire.
Le Mois de la poésie 2021 sera 100 % virtuel. Aussi bien dire qu’il peut être vu et entendu partout dans le monde. Et bientôt sur la planète Mars! C’est une image bien entendu, mais rien n’arrête l’innovation poétique, encore moins une crise pandémique. Du 1er au 31 mars, ce sont 140 artistes, du Québec, de l’Acadie et de la Belgique, qui participeront aux 54 performances du 14e Mois orchestré par Vanessa Bell et Juliette Bernatchez.
Les finalistes aux Prix des libraires 2021 confirment que l’année dernière a été particulièrement relevée en littérature québécoise. Et n’en déplaise à ceux qui trouvent qu’on se répète, les femmes occupent encore une fois, et avec raison, le haut du pavé.