Nindy Banks dans Papillon, photo: Do Phan Hoi

L’effet papillon, la théorie du chaos. On y est! Un battement d’ailes de papillon en Chine, puisqu’on ignore si le pangolin est le réel méchant de l’histoire, provoque une pandémie dans le monde. Plus prosaïquement, résumons en disant que, malgré la répétition d’une action à l’infini, le résultat restera, lui, imprévisible. C’est ce qu’explore la chorégraphe Helen Simard avec sa pièce Papillon.

Marcel Faulkner, l’auteur de FLQ – Histoire d’un engagement, a été un membre de la cellule Vallières-Gagnon. Arrêté en 1966, avec ses compères de l’époque, il revient sur cette expérience d’engagement et sur les raisons qui ont bien pu motiver les membres de sa génération à opter pour un militantisme aussi actif et à s’engager dans une voie qui, très rapidement par ailleurs, lui semble devoir le mener vers un dénouement qui l’inquiète.

Yann Fortier, photo : Justine Latour

Le deuxième roman de Yann Fortier chez Marchand de feuilles, Né pour être vivant, évoque la fin des années disco, de la technologie analogique et de l’insoutenable légèreté de l’être. Le parallèle avec notre époque pourrait sembler troublant, si ce n’était pas de l’humour dévastateur et des inventions si bien tricotées de l’auteur de L’angoisse du paradis. Rions tant qu’il en est encore temps.

Michaël Trahan, photo: Justine Latour

Trois livres brillants confirment Michaël Trahan comme l’un des auteurs les plus passionnants de sa génération. L’écrivain de 36 ans a vu ses deux premiers recueils de poésie recevoir des prix importants. Il compte lancer sa prose vers des chemins plus essayistiques dorénavant. Une vraie Vie nouvelle (Le Quartanier) pour ce néo-papa et prof de littérature à l’université Laval.

L’excellent roman Bermudes de Claire Legendre (Leméac) fait partie d’une trilogie incluant un documentaire (Bermudes (Nord) ) et une création scénique (à venir). Les quais accostés – souvenirs, relations amoureuses, ruptures, solitude, mélancolie – ouvrent le sens plutôt que de le réduire. Sur un continent qui peut écorcher autant qu’il peut faire sourire. Là où les doubles de soi se multiplient dans le brouillard de la vie.