Sociologue et chercheur en études noires, Philippe Néméh-Nombré est également vice-président de la Ligue des droits et libertés et siège au comité de rédaction de la revue Liberté. Il est l’auteur de plusieurs articles dans des revues spécialisées. Seize temps noirs pour apprendre à dire kuei est son premier essai publié à Mémoire d’encrier.

Soleil Launière dans Akuteu, photos: Valérie Remise

L’émergence de la parole autochtone contemporaine est l’une plus belles occurences sur les scènes québécoises depuis quelques années. Et la pièce de Soleil Launière, Akuteu, participe à ce mouvement hétéroclite et luxuriant, sachant autant évoquer la tradition que la vie complexe d’aujourd’hui.

Je suis un produit avec Éric Bernier et Houda Rihani, photos: Xavier Cyr

Pour son premier grand rôle au théâtre québécois, la comédienne marocaine chevronnée, Houda Rihani, partage la scène avec le virtuose Éric Bernier dans une comédie noire, Je suis un produit, écrite et mise en scène par Simon Boudreault. Sujet : le marketing. Le public est avisé que le risque d’incendie est très élevé.

Un grand livre. Percutant, bouleversant. De ceux qu’on peut lire et relire en y cueillant de nouvelles vérités à chaque fois. Un livre sur le ici et maintenant. Il procède d’une hybridité des genres littéraires pour mieux englober son sujet vaste comme un trou noir. Ce qui n’est pas Rien du tout, malgré l’humilité du titre, paru chez Mémoire d’encrier. Un trou noir peut aspirer l’univers entier, concentré ici dans une superbe plume. Olivia Tapiero nous éblouit avec ce livre où interviennent le récit, l’essai et la poésie.

Lyndz Dantiste, Tatiana et Philippe Racine, Photo: Jorge Camoreti

La Sentinelle est une nouvelle compagnie formée de Lyndz Dantiste, Tatiana Zinga Botao et Philippe Racine. Un nom fort pertinent. Comme la lampe qui reste allumée la nuit au théâtre, le trio se veut un éclaireur de consciences par et pour la diversité sur les scènes montréalaises. Une belle aventure qui commence.

Paru en début de pandémie, le premier roman de Kim Fu traduit en français, For Today I Am a Boy chez Héliotrope, mérite amplement de sortir du nuage covidien. Le récit, qui se déroule en grande partie à Montréal, traite de transsexualité, de racisme, de traditions, d’immigration, de violence… Bref, de sujets tout aussi caniculaires les uns que les autres.