
Le poème de la semaine est tiré du recueil Les ouragans intérieurs que Nora Atalla a dédié à son fils Mathieu en 2014. Si les tremblements sont dit intérieurs, on constate, dans cette poésie imagée, qu’ils peuvent secouer la terre entière.

Le poème de la semaine est tiré du recueil Les ouragans intérieurs que Nora Atalla a dédié à son fils Mathieu en 2014. Si les tremblements sont dit intérieurs, on constate, dans cette poésie imagée, qu’ils peuvent secouer la terre entière.

Le vent du renouveau continue de souffler en poésie québécoise. Roxane Desjardins devient la directrice générale de la maison Les Herbes rouges. Après plus de cinquante ans à la direction, François Hébert lui transmet les rênes. Tous deux continueront d’assurer conjointement la direction littéraire.

Prix Émile-Nelligan 2017, Constellation des grand brûlés est l’œuvre d’un humble humain qui a le nez dans les étoiles. François Guerrette a fait paraître cinq recueils éblouissants chez Poètes de brousse, en plus d’une réédition en août dernier, de ses deux premiers livres sous le titre Sous mon costume de vivant, avec une préface de Louise Dupré.

S’il est un spectacle à voir en ce moment, c’est Mourir tendre présenté au Théâtre Prospero jusqu’au 1er mai. Cette version ultra-moderne et énergique d’un texte empruntant autant à Shakespeare qu’à la tragédie grecque trace une voie originale pour les écritures poétiques que d’autres peuvent concevoir comme dépassées ou, encore pire, ennuyantes.

Du 21 au 23 avril, la webdiffusion de Skin de Leslie Baker, relève de l’événement. C’est une très belle réussite de cette présente saison écourtée. Coprésenté par le Théâtre La Chapelle et le Centaur, cette œuvre fait prendre l’air au théâtre pour s’apparenter davantage au vidéo d’art. Et c’est tant mieux.

Cette semaine, Louise Warren et son tout premier recueil publié par Triptyque, L’amant gris, l’un des trois ou quatre meilleurs de l’année 1984, selon Michel Beaulieu. Depuis, la poète et essayiste a fait paraître une trentaine de titres, sans compter les livres d’artistes.

Jeunesse, énergie, espoir. Ce n’est pas un cliché ici. Gabriel L’Archevêque, Késia Demers et Antoine Pelletier s’emparent d’un texte du dramaturge haïtien Guy Régis Jr, Mourir tendre, pour créer un hymne rap enflammé : résister aux éléments et aux hommes de mauvaise volonté, pour célébrer la réouverture du théâtre Prospero, du 15 avril au 1er mai.

En toutes lettres souligne cette semaine le travail du poète Paul Bélanger. Celui-ci a passé 30 ans à diriger le Noroît et n’a jamais cessé d’écrire depuis 1988. Parmi, ses 14 recueils, trois ont été finalistes au Prix du gouverneur-général et il a remporté le prix Alain-Grandbois pour Répit en 2009.

Le 23e Festival littéraire Metropolis bleu aura lieu du 24 avril au 2 mai prochains en extérieur et en ligne. L’événement hybride proposera une cinquantaine d’activités avec plus d’une centaine d’invités autour du thème « Les défis de notre temps ».

Après 30 ans à la tête des Éditions du Noroît, qui célèbrent leurs 50 ans cette année, le poète Paul Bélanger quitte ses fonctions de président et directeur en passant le flambeau à Mélissa Labonté et Charlotte Francoeur. Les codirectrices et copropriétaires prennent le relais dès aujourd’hui.