Deux romans graphiques sur le désamour, la douleur, le vide, la paralysie. Félix Crépeau a développé un style singulier où la candeur côtoie la tristesse, où l’image onirique allège un propos parfois très sombre. L’autofiction sert ici à conjurer le sort et à apprivoiser les démons.

Paul Kawczak, nous dit-on, en est à son premier roman. C’est bien vrai; mais quel début exubérant! En fait, il a publié, à la Peuplade où il travaille comme éditeur, Un long soir; 112 pages de microrécits. Surtout, surtout, il a complété son doctorat à l’Université du Québec à Chicoutimi et, dans sa thèse, il s’intéresse, on l’aurait deviné, aux récits d’aventures littéraires de l’entre-deux-guerres.

En toutes lettres poursuit sa série de lectures poétiques avec Louise Dupré, figure majeure de notre littérature, poète, romancière et essayiste.

Toujours imaginatif, tendance utopiste, l’OFFTA a lieu cette année du 22 au 32 mai à Montréal. Le festival joue avec les dates et les lieux. Les artistes aussi. Sans limites, comme il se doit. Ainsi, les sujets les plus graves ou comiques, poétiques ou irrévérencieux s’entremêlent dans la programmation. Comme la performance déambulatoire Errances de Mélanie Binette qui traite du deuil.

Nicolas Bernier est une figure connue des arts médiatiques. Comme artiste sonore, il a été, pendant 10 ans, l’artisan de maintes expérimentations et l’invité de bien des événements de musique nouvelle. Maintenant professeur au département des musiques numériques à l’Université de Montréal, il n’a pas cessé pour autant sa pratique artistique. Son livre, Sur le diapason, porte sur un cycle bien particulier et permet de suivre un artiste hors norme sur le lent sentier de sa création.

Laurence Veilleux est la lauréate du Prix Émile-Nelligan 2019 pour son recueil Elle des chambres (Poètes de brousse). Elle recevra une bourse de 7 500 $.

Cette semaine, l’un des grands poètes québécois contemporains, Jean-Marc Desgent, a accepté notre invitation à faire la lecture de l’un de ses textes.

L’exil bénéfique. Marie-Claire Blais a écrit l’essentiel de son oeuvre ailleurs. Loin de ses origines. Comme elle vit depuis longtemps aux États-Unis, ce pays l’a particulièrement inspiré dans l’écriture de sa série de 10 romans remarquables Soifs. Lise Gauvin l’y a rejointe afin de stimuler ses réflexions sur sa vie et son art. Les deux amies se sont vues également à Québec, Montréal, Paris et Cape Cod, Les lieux de Marie-Claire Blais.

Les Manifestations est le onzième roman de cet auteur dont Bibliothèque québécoise a récemment consacré une édition de poche à trois de ces écrits passés: Quarantaine, réunissant La blonde de Patrick Nicol, La notaire et Nous ne vieillirons pas. L’ouvrage, cette fois, est touffu et plusieurs réalités, comme autant d’univers parallèles, s’y retrouvent.

Dans ce deuxième épisode de la série de lectures de poésie d’En toutes lettres, voici Annie Landreville.


