Marcel Grondin et Moema Viezzer forment un couple. Le premier a été coopérant international et professeur dans de nombreuses universités. Auteur de 11 livres, il s’intéresse à l’histoire des populations indigènes des Amériques dont il parle quelques langues parmi les neuf qu’il connaît. La seconde est une sociologue qui a consacré sa vie à l’éducation populaire, surtout à la cause des femmes et aux questions environnementales. Tous deux vivent à Toleda, au  Paraná, l’un des états du Brésil. C’est à deux qu’ils ont rédigé ce livre, paru originalement en portugais et maintenant additionné d’un chapitre écrit par Nawel Hamidi et Pierrot Ross-Tremblay, pour les besoins de cette édition en français.

Le clone est triste, photos: Josée Lecompte

Est-ce que les baby-boomers ont le sens de l’humour? Le test à réussir pour ceux-ci et celles-là s’offre en ce moment au Théâtre aux Écuries dans le cadre du spectacle Le clone est triste du Théâtre du Futur. La succulente comédie se rit des défauts de plusieurs générations, mais surtout, et avec raison, de celle des douillets boomers.

Moby Dick, photos: Christophe Raynauld de Lage

Pour des raisons pandémiques, les spectacles internationaux ont moins voyagé depuis trois ans. La pièce Moby Dick de Plexus Polaire, rareté importée ici par Casteliers, est une véritable merveille. Du théâtre de marionnettes aussi grandiose dans la forme que dans la substance. Ce soir seulement au théâtre Outremont!

Benoît Archambault, Sébastien Gauthier, Mélanie Saint-Laurent, Marie Reid et Luc Bourgeois, photos: François Larivière

Envie d’un spectacle des fêtes qui ne soit ni une série de sketchs parodiques ni une rétrospective de l’année 2022 ? C’est à Boisbriand qu’il faut aller « Tracer sa route ». Sur ce thème des chemins qui se croisent et décroisent dans la vie, le Petit Théâtre du Nord présente ses Veillées Festives pour une deuxième année de suite. Et aussi de retour à la mise en scène : Benoît Vermeulen.

L’essai de Francis Dupuis-Déri, Panique à l’université, analyse ce qui se cache derrière les appellations incontrôlées de « woke » et de « wokisme ». L’auteur démonte une à une les stratégies de polémistes qui cherchent à créer un climat de panique sociale propice au maintien d’un statu quo qui les avantagent. Le livre en fait une démonstration des plus éloquentes.

Gabriel Léger-Savard et Marilyn Daoust, photos: Julie Artacho

La fin d’un amour, la fin de tout amour. Ne vit-on pas à une triste époque où le mot qui rime avec toujours semble parfois évoquer une sorte de non-lieu. Le spectacle L du déluge de Gabriel Léger-Savard et de Marilyn Daoust explore cette idée en appelant au chevet de l’amour des mythes anciens et, qui sait, de nouveaux.

photos : Opéra de Montréal

L’opéra de Julien Bilodeau et de Michel Marc Bouchard, La beauté du monde, a conquis le public et la critique. En temps de guerre, n’oublions jamais l’Ukraine, ce récit nous rappelle que le cri ultime de la poète Huguette Gaulin résonne encore plus fort dans nos oreilles au sujet du monde qui nous entoure et de notre droit d’y participer pleinement. Il ne reste que deux représentations.

Le plus récent roman de Louis-Philippe Hébert parle de magie. Celle qui se donne en spectacle, mais aussi celle qui est partout autour de nous et en nous. Le récit aborde la vie d’un fonctionnaire asocial dont l’existence même relève du miracle. L’ensorcellement narratif passe aussi par l’écriture d’un magicien du verbe, un prestidigatateur capable de nous enfirouaper comme pas un.

Justin Laramée dans Run de lait, photo: Stéphane Bourgeois

Après son succès à Québec au printemps dernier, la Run de lait de Justin Laramée s’arrête à Montréal avant d’effectuer une grande tournée québécoise. Le comédien-dramaturge-metteur en scène plonge, avec ce documentaire théâtral, dans les remous brouillés d’une industrie laitière où rien ne semble plus aller.