La fureur de ce que je pense, photo: Antoine Raymond

L’Espace Go reprend la pièce La Fureur de ce que je pense sur l’oeuvre de Nelly Arcan, une production de la compagnie Infrarouge, de Marie Brassard. C’est d’ailleurs elle qui en assure la mise en scène depuis une idée de Sophie Cadieux. D’abord créée en 2013, présentée au Japon, avec des interprètes du pays, en Espagne et ailleurs, elle nous revient avec presque la même équipe, composée des comédiennes Sophie Cadieux, Christine Beaulieu, Larissa Corriveau, Evelyne de la Chenelière, Johanne Haberlin, Julie Le Breton et Anne Thériault.

Le roman de Monsieur Molière au TNM, photos: Yves Renaud

Le théâtre vu par le théâtre. Tel que mis en scène par Lorraine Pintal, Le roman de Monsieur Molière, du Russe Mikhaïl Boulgakov, réfléchit aux conditions dans lesquelles vivaient les artistes au temps de Jean-Baptiste Poquelin et aujourd’hui. Les rois, l’état, la police politique, les fonctionnaires, la censure. Devant cette machine, que reste-il de la création ? Molière et Boulgakov même combat.

Amant.es du théâtre, un véritable trésor numérique est disponible en lecture libre sur le site shakespeareillustration.org. Cette information vient d’être relayée dans les actualités d’Openculture.com. Plus de 3 000 illustrations sont répertoriées par mot clef dans un article, intitulé Victorian Illustrated Shakeapeare Archive, de Michael John Goodman. Tout simplement exquis!

On ne refait pas l’histoire, mais encore faut-il la connaître. L’historien Maurice Séguin a publié en 1968 L’idée d’indépendance au Québec. Ce court, mais important essai, a été réédité en 1977 et le revoici chez Boréal compact. Pourquoi? Et bien, il semble que l’histoire se répète en ce « pays' » du Québec.

Mélanie Demers met en scène sa toute première pièce de théâtre, Déclarations, un texte du réputé dramaturge et écrivain canadien Jordan Tannahill. Pour ce faire, la choréagraphe s’est entourée d’une équipe toute étoile, dont cinq interprètes appelés à bouger autant qu’à jouer. Cet hommage à la vie a été inspirée par la mort de la mère du dramaturge qui vit maintenant à Londres. Au Prospero dès le 1er novembre.

Jessica Houston, Over the Edge of the World, vue d’ensemble, photos: Mike Patten

Pour la seconde fois à l’intérieur d’une année et demie, Jessica Houston nous convie dans des lieux aux extrémités de notre monde avec son exposition Over the Edge of the World à Art mûr. Cette exposition évoque les pôles opposés que sont celui du Nord et cet autre, du Sud. Elle nous ramène à l’époque de leur conquête et à ceux qui en furent les explorateurs. Trois références façonnent cette présentation : les figures de Robert Peary, Roald Amundsen et une œuvre de fiction d’une nommée Ursula K. Le Guin.