
Seule en scène, Julie Vincent joue le tout pour le tout dans La chair de Julia. Toute sa vie narrée en 90 minutes sans grands moyens, mais avec beaucoup d’inventivité et de passion. Une leçon de théâtre impressionnante.

Seule en scène, Julie Vincent joue le tout pour le tout dans La chair de Julia. Toute sa vie narrée en 90 minutes sans grands moyens, mais avec beaucoup d’inventivité et de passion. Une leçon de théâtre impressionnante.

Une nouvelle direction artistique, première présence de plusieurs poètes, des lieux inédits… le 23e Festival de la poésie de Montréal revêt une nouvelle robe conçue avec un tissu qui a démontré ses qualités dans le passé. Un renouveau dans la continuité sou le thème « D’une poésie à l’autre » du 30 mai au 5 juin un peu partout en ville.

Étienne Beaulieu nous offre cette année son plus récent essai, Le Rêve du ookpik. Il compte jusqu’à présent huit livres qui sont essentiellement des études savantes et des essais. Ce dernier genre littéraire, mode libre par excellence, semble bien convenir à celui qui s’est fait aussi connaître comme cofondateur des cahiers littéraires Contre-jour, directeur des Éditions Nota Bene, et directeur de la programmation des Correspondances d’Eastman.

Présentée à Espace GO dans sa version définitive, la pièce Mythe de Mykalle Bielinski est un délice pour le coeur et l’âme. L’autrice-compositrice-metteuse en scène réunit quatre autres interprètes afin de célébrer l’esprit élevé à un niveau supérieur.

La poète Emné Nasereddine remporte le Prix Émile-Nelligan pour son premier recueil, La danse du figuier, paru chez Mémoire d’encrier.

L’an dernier, on a commémoré les 50 ans de la mort de Claude Gauvreau. Ce texte a donc connu une première parution, à 50 exemplaires, proposée par les Nouvelles Éditions de Feu-Antonin. Une seconde édition était alors prévue et c’est chez Leméac qu’elle voit aujourd’hui le jour.

Après deux ans d’hyperréalité covidienne, le 21e Festival Jamais Lu en appellera à l’irréversible fiction du 5 au 14 mai prochains. L’événement accouche, neuf mois après sa plus récente itération, d’une nouvelle fête des mots où danseront une vingtaine d’imaginaires dramaturgiques au-delà du réel.

Paroles amérikoises est le livre de quelqu’un qui, jusqu’à présent, a surtout livré le fruit de ses préoccupations par le biais du documentaire. Il est aussi l’un des premiers livres de la nouvelle maison d’édition de Corinne Chevarier, Stéphane Despatie et Didier Minneci Cela, déjà, attire l’attention; les premiers ouvrages d’une maison d’édition annonçant en quelque sorte ses couleurs.
