Julie Vincent propose son travail le plus personnel avec La chair de Julia, un solo présenté dans une salle méconnue du Plateau, le Théâtre de l’Esquisse. L’artiste au long cours oeuvre toujours sans filet et avec la même passion dans cette quête éclatée de l’intime.
Toutes choses avec Kathleen Fortin et Sophie Cadieux, photos: Yanick Macdonald
Fanny Britt, Alexia Bürger, Kathleen Fortin et Sophie Cadieux nous offrent une ode à l’amitié avec la pièce Toutes choses au Théâtre de Quat’sous. Au moment où les liens entre humains se disloquent, cette proposition sympathique souligne notre besoin inextinguible des autres.
Soleil Launière dans Akuteu, photos: Valérie Remise
L’émergence de la parole autochtone contemporaine est l’une plus belles occurences sur les scènes québécoises depuis quelques années. Et la pièce de Soleil Launière, Akuteu, participe à ce mouvement hétéroclite et luxuriant, sachant autant évoquer la tradition que la vie complexe d’aujourd’hui.
L’an dernier, on a commémoré les 50 ans de la mort de Claude Gauvreau. Ce texte a donc connu une première parution, à 50 exemplaires, proposée par les Nouvelles Éditions de Feu-Antonin. Une seconde édition était alors prévue et c’est chez Leméac qu’elle voit aujourd’hui le jour.
Après deux ans d’hyperréalité covidienne, le 21e Festival Jamais Lu en appellera à l’irréversible fiction du 5 au 14 mai prochains. L’événement accouche, neuf mois après sa plus récente itération, d’une nouvelle fête des mots où danseront une vingtaine d’imaginaires dramaturgiques au-delà du réel.
Préfacé par Natasha Kanapé Fontaine, ce livre réunit les textes des membres de Québec Solidaire, les élu.es, surtout, que sont Catherine Dorion, Andrés Fontecilla, Ruba Ghazal, Christine Labrie, Alexandre Leduc, Émilise Lessard-Therrien, Vincent Marissal, Manon Massé, Gabriel Nadeau-Dubois. Michaël Ottereyes vient se joindre à l’ensemble et ajouter son expertise de coresponsable de la Commission nationale autochtone à Québec Solidaire. Tous disent la même chose depuis leurs point de vue particulier; pour faire ce qu’ils envisagent de faire, cette refondation de notre coin de pays, reparti sur des bases nouvelles, il faut l’indépendance, selon eux et elles. Il ne s’agit pas de la faire pour la faire, mais bien pour prendre la direction, collectivement, que demandent les impératifs et urgences de notre présent.
Exposition Ciel à outrances, vue de l’installation, photo: Hubert Hayaud
Expérience sonore immersive, Ciel à outrances est d’abord un recueil de poésie dont Brigitte Poupart, de la compagnie Transthéâtre, s’est inspirée pour créer un univers théâtrale inusité. De nationalité canadienne et américaine et vivant à New York, Madeleine Monette est l’auteure de la suite poétique en question qui a, comme toile de fond, les événements du 11 septembre 2000.
Paroles amérikoisesest le livre de quelqu’un qui, jusqu’à présent, a surtout livré le fruit de ses préoccupations par le biais du documentaire. Il est aussi l’un des premiers livres de la nouvelle maison d’édition de Corinne Chevarier, Stéphane Despatie et Didier Minneci Cela, déjà, attire l’attention; les premiers ouvrages d’une maison d’édition annonçant en quelque sorte ses couleurs.
Vue partielle de l’exposition Configurations du sensible de Béchard Hudon, Salle Alfred Pellan de la Maison des arts de Laval, 2022. Photo : Richard-Max Tremblay
Le duo composé de Catherine Béchard et Sabin Hudon s’emploie depuis un bon nombre d’années à représenter, dans des machines élaborées, ce qui frappe nos sens au plan perceptif. Mouvements et sonorités reproduites servent donc à présenter une plastique en action de ce qui ne nous surprend plus tant cela est quotidien. Le monde bouge et résonne et c’est donc à ce niveau, au ras de ces modalités les plus usitées et normales de ce qui se meut que ces deux artistes veulent poursuivre leur exploration.