Miro Lacasse, Pascal Contamine et Émilie Dionne dans Nostalgie 2175, photos: Maxime Côté
La magnifique ancienne Chapelle des Hospitalières, dans l’enceinte de l’hôpital Hôtel-Dieu, accueille jusqu’au 24 septembre la pièce Nostalgie 2175 de la dramaturge allemande Anja Hilling. La somptueuse mise en scène in situ de Geneviève L. Blais fait apparaître la richesse de ce texte dystopique, mais sans cacher, malheureusement, ses quelques longueurs.
Sociologue et chercheur en études noires, Philippe Néméh-Nombré est également vice-président de la Ligue des droits et libertés et siège au comité de rédaction de la revue Liberté. Il est l’auteur de plusieurs articles dans des revues spécialisées. Seize temps noirs pour apprendre à dire kuei est son premier essai publié à Mémoire d’encrier.
Vue de l’exposition Nightlife au mont Pinacle d’Éliane Excoffier. Crédit photo : Laurence Grandbois Bernard. Courtoisie : Adélard, Frelighsburg.
Éliane Excoffier est, depuis quelques années maintenant, résidente de la région de Frelighsburg. Une de ses connaissances, membre de la Fiducie foncière du mont Pinacle, a évoqué avec elle l’idée d’élaborer un projet sur le site préservé sur ce mont. Il n’en fallait pas plus pour que le projet prenne forme et que le Centre Adélard, de plus en plus incontournable dans la région comme dans le monde des arts visuels au Québec, se joigne à l’aventure de Night Lifeau mont Pinnacle.
Amélie Dallaire et Sébastien David dans Une fille en or, photos : Jessica Garneau
La pièce Une fille en or de Sébastien David, qu’il a écrit, met en scène et dans laquelle il joue, est un rêve éveillé où le grotesque côtoie la poésie, le tragicomique et la métaphore dans un déploiement imaginaire impressionnant. Avec la comédienne Amélie Dallaire, le dramaturge-metteur en scène-interprète s’amuse à nous faire voyager au-delà du réel.
L’art de vivre avec Tatiana Zinga Botao, photo: William Arcand
Espace GO entreprend la saison 2022-2023 le 1er septembre avec L’art de vivre, un texte de Liliane Gougeon Moisan mis en scène par Solène Paré. Cette pièce dense, livrée en moins de 90 minutes, compte sur l’humour pour explorer les possibilités d’un idéal de vivre-ensemble. Utopie, dites-vous?
Une programmation en deux temps saisonniers, quatre mouvements forts et un total de 15 moments singuliers à l’Usine C pour la dernière saison de Danièle de Fontenay, à qui succédera Angela Konrad à la direction générale et artistique dès la semaine prochaine. Que de grands noms en danse et en théâtre… puis des découvertesà faire ou à refaire!
Établir une première programmation à la direction artistique d’un théâtre est un exercice périlleux, encore plus quand les choix se font dans l’ombre d’une pandémie mondiale. Au Prospero, Philippe Cyr a préparé un heureux programme de 13 spectacles internationaux et québécois dans un esprit de continuité avec sa prédecesseure, Carmen Jolin.
L’Espoir radical que veulent nourrir les Rencontres de la photographie en Gaspésie, puisque c’est là le thème choisi, peut bien reposer sur des propositions qui se concentrent sur le personnel et l’intime. Nul besoin de ratisser large, parfois. Ce qui préoccupe l’un est d’intérêt pour tous! Ici, deux photographes, Sophie Jodoin et Victorine Alisse, s’attardent à l’horizon familial, de façon différente mais complémentaire. Toutes deux tendent au narratif par la conjonction de l’image et du texte dans cette contribution singulière à l’événement gaspésien.
Le 28e Festival international de la littérature présentera une soixantaine de manifestations littéraires du 23 septembre au 2 octobre prochains. Toutes les disciplines artistiques attacheront leur fil à l’événement cette année avec la participation de près de 200 artistes et écrivain.e.s.
Il n’y pas probablement pas de meilleur endroit pour une telle exposition, Photographies queers, que le Musée McCord. En même temps, c’est le plus inattendu des lieux pour une telle initiative! On sait que le musée est propriétaire des archives Notman et qu’on compte en celles-ci un grand nombre de photos dites familiales, montrant, avec les apparats du temps et les postures obligées, les membres de grandes familles bourgeoises d’alors. À l’époque, passer entre les mains de ce photographe émérite et se soumettre à la photographie était une sorte de consécration. Cela contribuait à établir sa prééminence sociale. Les images de famille que propose JJ Levine ne sont pas aussi, apparemment, éminentes! Mais elles participent d’une nécessité plus grande encore et il n’est pas innocent que cela passe par le McCord!