Késia Demers, Gabriel L’Archevêque et Antoine Pelletier dans Mourir tendre, photos: Daniel-Julien Inacio

S’il est un spectacle à voir en ce moment, c’est Mourir tendre présenté au Théâtre Prospero jusqu’au 1er mai. Cette version ultra-moderne et énergique d’un texte empruntant autant à Shakespeare qu’à la tragédie grecque trace une voie originale pour les écritures poétiques que d’autres peuvent concevoir comme dépassées ou, encore pire, ennuyantes.

Les ados méritent l’admiration depuis un an. Elles et ils ont renoncé à beaucoup de leurs activités sociales pendant la crise sanitaire tout en suivant leurs cours à distance. Le scriptarium 2021 du Théâtre Le Clou leur donne l’occasion de se lâcher lousse. On y découvre la langue de jeunes gens articulés, engagés, dont l’humour prend le dessus sur les frustrations. On peut entendre leurs textes jusqu’au 23 juin dans une œuvre radio fictive dirigée par Benoît Vermeulen.

The Bakery – Skin. Photo : Merissa Tordjman

Du 21 au 23 avril, la webdiffusion de Skin de Leslie Baker, relève de l’événement. C’est une très belle réussite de cette présente saison écourtée. Coprésenté par le Théâtre La Chapelle et le Centaur, cette œuvre fait prendre l’air au théâtre pour s’apparenter davantage au vidéo d’art. Et c’est tant mieux.

Julien Boily est un artiste de la région du Saguenay-Lac Saint-Jean. Il a été le premier lauréat du prix d’Artagnan-02 remis par le centre Bang en 2016, bourse qui  permet à un artiste d’être mis à l’avant-plan et soutenu dans sa démarche de création par différents organismes du milieu qui lui permettront de rayonner. Son galeriste est la Galerie 3 à Québec. La présente publication, Julien Boily : de la nature morte à l’image numérique, est une première pour lui, mais fait partie des nombreux ouvrages édités par le Centre Sagamie d’Alma.

Gabriel L’Archevêque, Késia Demers et Antoine Pelletier dans Mourir tendre, photos: Daniel Julien-Inacio

Jeunesse, énergie, espoir. Ce n’est pas un cliché ici. Gabriel L’Archevêque, Késia Demers et Antoine Pelletier s’emparent d’un texte du dramaturge haïtien Guy Régis Jr, Mourir tendre, pour créer un hymne rap enflammé : résister aux éléments et aux hommes de mauvaise volonté, pour célébrer la réouverture du théâtre Prospero, du 15 avril au 1er mai.

Depuis 10 ans maintenant, les Rencontres de la photographie en Gaspésie (ex-Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie) organisent leur série d’expositions le long du littoral, en des lieux souvent (mais pas toujours!) extérieurs et quelque peu distants. De Petite-Vallée à Miguasha et même au-delà, du Golfe à la Baie-des-Chaleurs, ces lieux sont nombreux et forment un itinéraire qui épouse la forme même de la péninsule! À voir et à lire dans une publication des Éditions Escuminac.