Adam Basanta
Reina Sofia Geometric Object (after Augusto de Campos and Julio Plaza), 2022 Archival pigment print. Computer-generated aggregate using 44 images from Museo Reina Sofia collection / Impression jet d’encre. Ensemble généré par ordinateur de 44 œuvres de la collection du Museo Reina Sofia. 28 x 20.5 in.

Adam Basanta en est déjà à sa deuxième exposition cette année dans le grand Montréal, si on juge que celui-ci englobe la ville de Laval. Après avoir présenté Futurs possibles à la salle Alfred-Pellan de la Maison des arts de Laval, il exhibe des œuvres récentes qui rappellent quelque peu celles offertes dans la même galerie, Ellephant, en 2019, sous le titre de Paysage Passé Futur.

Laboratoire poison, photo: Vincent Arbelet

L’histoire ne nous apprend rien, disent les uns. C’est que nous sommes de mauvais élèves, répondent les autres. Le théâtre documentaire de la Belge Adeline Rosenstein scrute et fouille au-delà des perceptions, clichés et autres souvenirs imprécis. Dans Laboratoire poison, son microscope explore les mouvements de résistance qui ont eu cours pendant la Seconde guerre mondiale, celle d’Algérie et la décolonisation au Congo.

Gabor Szilasi

Gabor Szilasi a 94 ans. Pendant ses 25 années d’enseignement, au Cégep du Vieux-Montréal comme à l’Université Concordia, il a formé des générations de photographes qui, chacun le dira, lui doivent beaucoup. Mais, surtout, avant tout, Gabor Szilasi est photographe. Au cours de la dernière décennie, on a d’ailleurs eu droit à des expositions rétrospectives d’envergure sur son œuvre. C’est lors d’une de celle-ci qu’il rencontre Joannie Lafrenière. Une complicité se crée dont va résulter ce film aujourd’hui sur nos écrans, tout simplement intitulé Gabor.

Eve Pressault dans Le virus et la proie, photos: Christine Bourgier

En avoir ou pas, du pouvoir ? Le virus et la proie de Pierre Lefebvre est un texte coup de poing qui aborde toutes les formes de pouvoir. En long et en large, du plus grand au plus petit. Cette dénonciation de la violence et des injustices a fait l’objet d’un entretien l’an dernier avec son auteur que nous reproduisons ici. La pièce est présentée du 27 au 31 mai dans le cadre du 16e FTA.

Quelqu’une, photo: Éva-Maude TC

Du 26 mai au 5 juin, le 16e OFFTA présente ses nouveaux espaces de création et d’exploration, des laboratoires qui deviendront les spectacles de demain. C’est l’occasion pour le public d’exercer son oeil fouineur avec ce plaisir toujours renouvelé de la découverte. Dans cet esprit, Camille Paré-Poirier présente Quelqu’une en tentant de raconter une mort ordinaire, celle d’une proche.

Re ; Incarnation, photo: Jean Couturier

Le 16e FTA s’est ouvert avec avec la première visite à Montréal de Qudus Onikeku et de son spectacle Re : Incarnation. En entrevue, le chorégraphe nigérian explique qu’au-delà de la danse, c’est une communauté globale d’esprits artistiques qu’il veut créer depuis Lagos. Il s’intéresse aux idées et aux cultures afin de les laisser s’emparer des corps.

Isabelle Vincent et Patrick Hivon dans Cher Tchekhov, photos: Yves Renaud

La salle du TNM était pleine. Quelle sensation après le clairsemé de la pandémie. Parce que le théâtre c’est beaucoup une affaire de foule. Petite foule ou grande foule, la sensation de présence demeure importante. Et là, sur scène, il y avait cette espèce d’auto-procès. L’auteur lui-même s’accuse et se défend dans une conversation avec lui-même où accusations et justifications se succèdent sans se contredire dans Cher Tchekhov de Michel Tremblay.

La conquête du béluga, crédit : Benoît Daoust

Du 25 mai au 9 juin prochains, le 16e FTA ouvre grand les voiles avec un retour important en présentiel. Le festival se montre moins européo-montréalo-centriste et à l’écoute de créateurs et créatrices qui gagnent à être davantage reconnu.e.s. C’est le cas de l’artiste de l’année 2020 en Gaspésie, Maryse Goudreau, qui se consacre depuis dix ans à une oeuvre-archive sur les bélugas. Cette créatrice multidisciplinaire présente au FTA sa pièce écoféministe, La conquête du béluga.