Miro Lacasse, Pascal Contamine et Émilie Dionne dans Nostalgie 2175, photos: Maxime Côté

La magnifique ancienne Chapelle des Hospitalières, dans l’enceinte de l’hôpital Hôtel-Dieu, accueille jusqu’au 24 septembre la pièce Nostalgie 2175 de la dramaturge allemande Anja Hilling. La somptueuse mise en scène in situ de Geneviève L. Blais fait apparaître la richesse de ce texte dystopique, mais sans cacher, malheureusement, ses quelques longueurs.

Amélie Dallaire et Sébastien David dans Une fille en or, photos : Jessica Garneau

La pièce Une fille en or de Sébastien David, qu’il a écrit, met en scène et dans laquelle il joue, est un rêve éveillé où le grotesque côtoie la poésie, le tragicomique et la métaphore dans un déploiement imaginaire impressionnant. Avec la comédienne Amélie Dallaire, le dramaturge-metteur en scène-interprète s’amuse à nous faire voyager au-delà du réel.

Philippe Cyr, photo: Gaelle Leroyer

Établir une première programmation à la direction artistique d’un théâtre est un exercice périlleux, encore plus quand les choix se font dans l’ombre d’une pandémie mondiale. Au Prospero, Philippe Cyr a préparé un heureux programme de 13 spectacles internationaux et québécois dans un esprit de continuité avec sa prédecesseure, Carmen Jolin.

Bluff, photos: André-Anne Laroche

Après quelques délais covidiens, le spectacle en téléprésence Bluff , des Productions Quitte ou Double, sera enfin présenté à Montréal et simultanément ailleurs au Québec. Les technologies de l’image ont changé nos vies. La pièce pose la question de l’authenticité dans ce contexte où se confondent perceptions et réalités. La metteuse en scène Mireille Camier nous en parle.

Robert Cookson dans Eklats, photo : Collectif Cookson-Lachance

L’avenir du cirque est déjà là. Et c’est un peu beaucoup celui des arts vivants en général qui s’y joue en raison d’une volonté hautement inclusive et interdisciplinaire. Depuis quelques années, le festival Montréal complètement cirque (MCC) démontre que les arts circassiens peuvent englober les autres sans coup férir. Ce n’est pas un hasard si plusieurs des jeunes artistes d’avant-garde sont passés par l’École nationale de Montréal. Et ça ne fait que commencer…

Laboratoire poison, photo: Vincent Arbelet

L’histoire ne nous apprend rien, disent les uns. C’est que nous sommes de mauvais élèves, répondent les autres. Le théâtre documentaire de la Belge Adeline Rosenstein scrute et fouille au-delà des perceptions, clichés et autres souvenirs imprécis. Dans Laboratoire poison, son microscope explore les mouvements de résistance qui ont eu cours pendant la Seconde guerre mondiale, celle d’Algérie et la décolonisation au Congo.