Eve Pressault dans Le virus et la proie, photos: Christine Bourgier

En avoir ou pas, du pouvoir ? Le virus et la proie de Pierre Lefebvre est un texte coup de poing qui aborde toutes les formes de pouvoir. En long et en large, du plus grand au plus petit. Cette dénonciation de la violence et des injustices a fait l’objet d’un entretien l’an dernier avec son auteur que nous reproduisons ici. La pièce est présentée du 27 au 31 mai dans le cadre du 16e FTA.

Quelqu’une, photo: Éva-Maude TC

Du 26 mai au 5 juin, le 16e OFFTA présente ses nouveaux espaces de création et d’exploration, des laboratoires qui deviendront les spectacles de demain. C’est l’occasion pour le public d’exercer son oeil fouineur avec ce plaisir toujours renouvelé de la découverte. Dans cet esprit, Camille Paré-Poirier présente Quelqu’une en tentant de raconter une mort ordinaire, celle d’une proche.

Re ; Incarnation, photo: Jean Couturier

Le 16e FTA s’est ouvert avec avec la première visite à Montréal de Qudus Onikeku et de son spectacle Re : Incarnation. En entrevue, le chorégraphe nigérian explique qu’au-delà de la danse, c’est une communauté globale d’esprits artistiques qu’il veut créer depuis Lagos. Il s’intéresse aux idées et aux cultures afin de les laisser s’emparer des corps.

Isabelle Vincent et Patrick Hivon dans Cher Tchekhov, photos: Yves Renaud

La salle du TNM était pleine. Quelle sensation après le clairsemé de la pandémie. Parce que le théâtre c’est beaucoup une affaire de foule. Petite foule ou grande foule, la sensation de présence demeure importante. Et là, sur scène, il y avait cette espèce d’auto-procès. L’auteur lui-même s’accuse et se défend dans une conversation avec lui-même où accusations et justifications se succèdent sans se contredire dans Cher Tchekhov de Michel Tremblay.

La conquête du béluga, crédit : Benoît Daoust

Du 25 mai au 9 juin prochains, le 16e FTA ouvre grand les voiles avec un retour important en présentiel. Le festival se montre moins européo-montréalo-centriste et à l’écoute de créateurs et créatrices qui gagnent à être davantage reconnu.e.s. C’est le cas de l’artiste de l’année 2020 en Gaspésie, Maryse Goudreau, qui se consacre depuis dix ans à une oeuvre-archive sur les bélugas. Cette créatrice multidisciplinaire présente au FTA sa pièce écoféministe, La conquête du béluga.

Une nouvelle direction artistique, première présence de plusieurs poètes, des lieux inédits… le 23e Festival de la poésie de Montréal revêt une nouvelle robe conçue avec un tissu qui a démontré ses qualités dans le passé. Un renouveau dans la continuité sou le thème « D’une poésie à l’autre » du 30 mai au 5 juin un peu partout en ville.

Étienne Beaulieu nous offre cette année son plus récent essai, Le Rêve du ookpik. Il compte jusqu’à présent huit livres qui sont essentiellement des études savantes et des essais. Ce dernier genre littéraire, mode libre par excellence, semble bien convenir à celui qui s’est fait aussi connaître comme cofondateur des cahiers littéraires Contre-jour, directeur des Éditions Nota Bene, et directeur de la programmation des Correspondances d’Eastman.